10 logements neuf + 20 logements à l'accession

  • Habitat
    Bordeaux est une ville construite sur l’eau. Témoin de la genèse de cette urbanisation conditionnée, le Parc des Jalles, au nord de la ville, se déploie sur 4500 hectares. L’eau y est présente sous une multitude de formes, striant le paysage jusqu’à l’océan : rus canalisés, marais, lagunes ou encore forêts humides. Le quartier du Grand Parc qui abrite le site d’intervention s’étend au nord vers le Lac et les jalles, accompagné d’une nuée de parcs, jardins et espaces ouverts, dont le parc Rivière, à l’ouest. La parcelle d’étude s’inscrit donc logiquement dans cette dynamique végétale à l’échelle du territoire et constitue une réelle opportunité pour renforcer le lien entre ville et nature, l’inscription du site dans le grand paysage. Aussi, nous allons réinterpréter le travail séculaire réalisé autour des jalles car la problématique reste sensiblement la même : gérer les eaux pluviales et composer avec la nappe phréatique. Construire en zone inondable implique de s’installer sur pilotis - hors-sol - et se déconnecter partiellement de ce qui nous entoure en se posant au-dessus de ce contexte imprévisible et singulier. Préalablement à une réflexion sur la typologie d’habitat individuel, nous nous intéressons plus globalement à l’ensemble du lotissement de la Laiterie, et en particulier à la zone plus directement sujette aux inondations : la halle existante qui sera réhabilitée. Notre démarche est alors de connecter les deux rives pour proposer un jardin central, un espace de vie collective nourrissant l’ensemble de l’opération. Pour cela nous retournons le système de la rue en recréant un front bâti épannelée reprenant le caractère industriel des lieux. Les salons sur double hauteur viennent s’ouvrir sur le jardin, offrent une lumière douce et harmonieuse dans les logements et donnent vie aux façades tout en préservant l’intimité grâce au filtre joué par les coursives extérieures. Le rez-de-chaussée - niveau d’accès - intègre le minimum vital handicapé : salle de douche, toilette, cuisine, ainsi qu’un garage intégré à la volumétrie pouvant devenir une annexe. Le premier niveau de vie et les pièces chaudes, centralisant ainsi l’effort de chauffage et la préservation de l’intimité, se trouvent au R+1. Le R+2 est une étage parental, autonome avec sa terrasse dédiée. Le sous-sol quant à lui, devient une pièce en plus en fonction des aléas de la vie et des saisons : besoin d’un bureau pour se lancer dans l’entreprenariat, d’une chambre en plus pour le dernier qui rentre au collège, d’une chambre d’hôte pour compléter ses revenus, d’une salle de jeux pour les enfants de la famille. Elle est autonome et chauffée par l’inertie du sol. Aux abords de l’aire de jeux du jardin commun, cette pièce est dissociée du logement afin de devenir un espace d’atelier de bricolage, un atelier de couture, un atelier multimédia, de réparation de vélos pour l’ensemble de la communauté. Ils pourront être partagés dans un esprit d’ingéniosité collective qui se développe progressivement dans l’agglomération et plus largement, dans la société : la mutation d’une économie linéaire vers une économie du partage, circulaire, inclusive, co-créative, celle des « makers ». Nous créons ici des facilités et un confort de vie pour que les habitants puissent adapter leurs logements en fonction de leurs besoins. Rien n’est figé, tout est en constante évolution. Mais aujourd’hui, l’enjeu n’est plus uniquement de concevoir un mode d’habiter sur pilotis, il est également d’habiter le pied des pilotis : proposer des espaces communs appropriables et attrayants, un jardin évolutif selon les heures, les jours, les saisons. La zone inondable n’est plus considérée comme un espace stérile pour l’activité humaine mais comme une occasion de suggérer un partage et une cohabitation du cœur d’îlot aux usages variables selon la présence et la prégnance de l’eau. Cela constitue une étape importante dans la manière d’habiter : préserver son intimité certes, mais s’ouvrir sur l’extérieur, faire tomber la « traditionnelle haie » et surtout changer de regard sur l’environnement immédiat où l’extérieur n’est plus une menace. Des deux passerelles qui enjambent le jardin et connectent les deux rives, l’une s’abaisse pour proposer un accès à cet espace commun végétalisé, l’autre surplombe pour observer et rejoindre directement la rive opposée. Un chemin piétonnier en platelage bois sur pilotis traverse le jardin d’est en ouest et donne à voir un paysage mouvant au rythme des saisons, de l’humidité. Il s’agit de réduire l’imperméabilisation et travailler finement le sol afin de perturber le moins possible l’équilibre existant pour valoriser ce qui est déjà en place et développer une zone humide aux qualités écologiques bénéfiques. Pour limiter la vulnérabilité des aménagements aux inondations, le projet de jardin prévoit d’impérativement équilibrer les déblais – remblais et amplifier les points bas. Un système de bassins d’infiltration, décaissés de 20 cm à 1m par rapport au terrain naturel, permet de recevoir la montée en charge progressive de l’ensemble des eaux de la parcelle. Un ponton en bois surplombe cet ensemble de canaux pour donner à voir la dynamique de l’eau en mouvement et le développement des plantes. Le travail sur la topographie dessine des espaces secs et d’autres généralement humides pour offrir des lieux de contemplation et d’agrément, une aire de jeux et même du maraîchage dans des jardins familiaux. A ce travail du sol s’ajoute naturellement une stratégie végétale adaptée au milieu humide où les essences sont plantées en fonction des niveaux de terrain où elles évoluent : hydrophiles, hygrophiles ou simplement résilientes. Malgré la présence de quelques essences locales, la végétation arborée que l’on trouve actuellement sur le site est très hétérogène (15 essences différentes) et surtout ornementale et quelque peu surannée. La palette végétale du projet conforte les quelques essences endémiques en reprenant des essences emblématiques du Parc des Jalles, en tige ou cépée : Quercus palustris, Fraxinus ornus, Alnus cordata, Acer campestre, Taxodium distichum. On trouve aussi des lignes de Saule, Prêle, Papyrus, Jonc, Carex, Iris d’eau ou encore de Valériane. Un jeu sur les hauteurs, les couleurs et la saisonnalité des feuillaisons et floraisons anime le jardin, qu’on puisse le parcourir ou simplement l’observer. Cet aménagement symbiotique entre l’architecture et le paysage permet la coexistence dans un même lieu de nos trois sphères de vie : vie privée, vie sociale et vie professionnelle. Il incite à une vie plus frugale, dans un bâti écologique. L’idée est de mettre en place une architecture capable d’offrir un mode de vie agréable et de trouver un juste équilibre entre le public, le collectif privé partagé, le collectif privé familial et l’intime.
    Habitat
    33000 Bordeaux
    France métropolitaine
    2020
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Ville de Bordeaux
  • Habitat
    Bordeaux est une ville construite sur l’eau. Témoin de la genèse de cette urbanisation conditionnée, le Parc des Jalles, au nord de la ville, se déploie sur 4500 hectares. L’eau y est présente sous une multitude de formes, striant le paysage jusqu’à l’océan : rus canalisés, marais, lagunes ou encore forêts humides. Le quartier du Grand Parc qui abrite le site d’intervention s’étend au nord vers le Lac et les jalles, accompagné d’une nuée de parcs, jardins et espaces ouverts, dont le parc Rivière, à l’ouest. La parcelle d’étude s’inscrit donc logiquement dans cette dynamique végétale à l’échelle du territoire et constitue une réelle opportunité pour renforcer le lien entre ville et nature, l’inscription du site dans le grand paysage. Aussi, nous allons réinterpréter le travail séculaire réalisé autour des jalles car la problématique reste sensiblement la même : gérer les eaux pluviales et composer avec la nappe phréatique. Construire en zone inondable implique de s’installer sur pilotis - hors-sol - et se déconnecter partiellement de ce qui nous entoure en se posant au-dessus de ce contexte imprévisible et singulier. Préalablement à une réflexion sur la typologie d’habitat individuel, nous nous intéressons plus globalement à l’ensemble du lotissement de la Laiterie, et en particulier à la zone plus directement sujette aux inondations : la halle existante qui sera réhabilitée. Notre démarche est alors de connecter les deux rives pour proposer un jardin central, un espace de vie collective nourrissant l’ensemble de l’opération. Pour cela nous retournons le système de la rue en recréant un front bâti épannelée reprenant le caractère industriel des lieux. Les salons sur double hauteur viennent s’ouvrir sur le jardin, offrent une lumière douce et harmonieuse dans les logements et donnent vie aux façades tout en préservant l’intimité grâce au filtre joué par les coursives extérieures. Le rez-de-chaussée - niveau d’accès - intègre le minimum vital handicapé : salle de douche, toilette, cuisine, ainsi qu’un garage intégré à la volumétrie pouvant devenir une annexe. Le premier niveau de vie et les pièces chaudes, centralisant ainsi l’effort de chauffage et la préservation de l’intimité, se trouvent au R+1. Le R+2 est une étage parental, autonome avec sa terrasse dédiée. Le sous-sol quant à lui, devient une pièce en plus en fonction des aléas de la vie et des saisons : besoin d’un bureau pour se lancer dans l’entreprenariat, d’une chambre en plus pour le dernier qui rentre au collège, d’une chambre d’hôte pour compléter ses revenus, d’une salle de jeux pour les enfants de la famille. Elle est autonome et chauffée par l’inertie du sol. Aux abords de l’aire de jeux du jardin commun, cette pièce est dissociée du logement afin de devenir un espace d’atelier de bricolage, un atelier de couture, un atelier multimédia, de réparation de vélos pour l’ensemble de la communauté. Ils pourront être partagés dans un esprit d’ingéniosité collective qui se développe progressivement dans l’agglomération et plus largement, dans la société : la mutation d’une économie linéaire vers une économie du partage, circulaire, inclusive, co-créative, celle des « makers ». Nous créons ici des facilités et un confort de vie pour que les habitants puissent adapter leurs logements en fonction de leurs besoins. Rien n’est figé, tout est en constante évolution. Mais aujourd’hui, l’enjeu n’est plus uniquement de concevoir un mode d’habiter sur pilotis, il est également d’habiter le pied des pilotis : proposer des espaces communs appropriables et attrayants, un jardin évolutif selon les heures, les jours, les saisons. La zone inondable n’est plus considérée comme un espace stérile pour l’activité humaine mais comme une occasion de suggérer un partage et une cohabitation du cœur d’îlot aux usages variables selon la présence et la prégnance de l’eau. Cela constitue une étape importante dans la manière d’habiter : préserver son intimité certes, mais s’ouvrir sur l’extérieur, faire tomber la « traditionnelle haie » et surtout changer de regard sur l’environnement immédiat où l’extérieur n’est plus une menace. Des deux passerelles qui enjambent le jardin et connectent les deux rives, l’une s’abaisse pour proposer un accès à cet espace commun végétalisé, l’autre surplombe pour observer et rejoindre directement la rive opposée. Un chemin piétonnier en platelage bois sur pilotis traverse le jardin d’est en ouest et donne à voir un paysage mouvant au rythme des saisons, de l’humidité. Il s’agit de réduire l’imperméabilisation et travailler finement le sol afin de perturber le moins possible l’équilibre existant pour valoriser ce qui est déjà en place et développer une zone humide aux qualités écologiques bénéfiques. Pour limiter la vulnérabilité des aménagements aux inondations, le projet de jardin prévoit d’impérativement équilibrer les déblais – remblais et amplifier les points bas. Un système de bassins d’infiltration, décaissés de 20 cm à 1m par rapport au terrain naturel, permet de recevoir la montée en charge progressive de l’ensemble des eaux de la parcelle. Un ponton en bois surplombe cet ensemble de canaux pour donner à voir la dynamique de l’eau en mouvement et le développement des plantes. Le travail sur la topographie dessine des espaces secs et d’autres généralement humides pour offrir des lieux de contemplation et d’agrément, une aire de jeux et même du maraîchage dans des jardins familiaux. A ce travail du sol s’ajoute naturellement une stratégie végétale adaptée au milieu humide où les essences sont plantées en fonction des niveaux de terrain où elles évoluent : hydrophiles, hygrophiles ou simplement résilientes. Malgré la présence de quelques essences locales, la végétation arborée que l’on trouve actuellement sur le site est très hétérogène (15 essences différentes) et surtout ornementale et quelque peu surannée. La palette végétale du projet conforte les quelques essences endémiques en reprenant des essences emblématiques du Parc des Jalles, en tige ou cépée : Quercus palustris, Fraxinus ornus, Alnus cordata, Acer campestre, Taxodium distichum. On trouve aussi des lignes de Saule, Prêle, Papyrus, Jonc, Carex, Iris d’eau ou encore de Valériane. Un jeu sur les hauteurs, les couleurs et la saisonnalité des feuillaisons et floraisons anime le jardin, qu’on puisse le parcourir ou simplement l’observer. Cet aménagement symbiotique entre l’architecture et le paysage permet la coexistence dans un même lieu de nos trois sphères de vie : vie privée, vie sociale et vie professionnelle. Il incite à une vie plus frugale, dans un bâti écologique. L’idée est de mettre en place une architecture capable d’offrir un mode de vie agréable et de trouver un juste équilibre entre le public, le collectif privé partagé, le collectif privé familial et l’intime.
    Habitat
    33000 Bordeaux
    France métropolitaine
    2020
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Ville de Bordeaux
  • Habitat
    Bordeaux est une ville construite sur l’eau. Témoin de la genèse de cette urbanisation conditionnée, le Parc des Jalles, au nord de la ville, se déploie sur 4500 hectares. L’eau y est présente sous une multitude de formes, striant le paysage jusqu’à l’océan : rus canalisés, marais, lagunes ou encore forêts humides. Le quartier du Grand Parc qui abrite le site d’intervention s’étend au nord vers le Lac et les jalles, accompagné d’une nuée de parcs, jardins et espaces ouverts, dont le parc Rivière, à l’ouest. La parcelle d’étude s’inscrit donc logiquement dans cette dynamique végétale à l’échelle du territoire et constitue une réelle opportunité pour renforcer le lien entre ville et nature, l’inscription du site dans le grand paysage. Aussi, nous allons réinterpréter le travail séculaire réalisé autour des jalles car la problématique reste sensiblement la même : gérer les eaux pluviales et composer avec la nappe phréatique. Construire en zone inondable implique de s’installer sur pilotis - hors-sol - et se déconnecter partiellement de ce qui nous entoure en se posant au-dessus de ce contexte imprévisible et singulier. Préalablement à une réflexion sur la typologie d’habitat individuel, nous nous intéressons plus globalement à l’ensemble du lotissement de la Laiterie, et en particulier à la zone plus directement sujette aux inondations : la halle existante qui sera réhabilitée. Notre démarche est alors de connecter les deux rives pour proposer un jardin central, un espace de vie collective nourrissant l’ensemble de l’opération. Pour cela nous retournons le système de la rue en recréant un front bâti épannelée reprenant le caractère industriel des lieux. Les salons sur double hauteur viennent s’ouvrir sur le jardin, offrent une lumière douce et harmonieuse dans les logements et donnent vie aux façades tout en préservant l’intimité grâce au filtre joué par les coursives extérieures. Le rez-de-chaussée - niveau d’accès - intègre le minimum vital handicapé : salle de douche, toilette, cuisine, ainsi qu’un garage intégré à la volumétrie pouvant devenir une annexe. Le premier niveau de vie et les pièces chaudes, centralisant ainsi l’effort de chauffage et la préservation de l’intimité, se trouvent au R+1. Le R+2 est une étage parental, autonome avec sa terrasse dédiée. Le sous-sol quant à lui, devient une pièce en plus en fonction des aléas de la vie et des saisons : besoin d’un bureau pour se lancer dans l’entreprenariat, d’une chambre en plus pour le dernier qui rentre au collège, d’une chambre d’hôte pour compléter ses revenus, d’une salle de jeux pour les enfants de la famille. Elle est autonome et chauffée par l’inertie du sol. Aux abords de l’aire de jeux du jardin commun, cette pièce est dissociée du logement afin de devenir un espace d’atelier de bricolage, un atelier de couture, un atelier multimédia, de réparation de vélos pour l’ensemble de la communauté. Ils pourront être partagés dans un esprit d’ingéniosité collective qui se développe progressivement dans l’agglomération et plus largement, dans la société : la mutation d’une économie linéaire vers une économie du partage, circulaire, inclusive, co-créative, celle des « makers ». Nous créons ici des facilités et un confort de vie pour que les habitants puissent adapter leurs logements en fonction de leurs besoins. Rien n’est figé, tout est en constante évolution. Mais aujourd’hui, l’enjeu n’est plus uniquement de concevoir un mode d’habiter sur pilotis, il est également d’habiter le pied des pilotis : proposer des espaces communs appropriables et attrayants, un jardin évolutif selon les heures, les jours, les saisons. La zone inondable n’est plus considérée comme un espace stérile pour l’activité humaine mais comme une occasion de suggérer un partage et une cohabitation du cœur d’îlot aux usages variables selon la présence et la prégnance de l’eau. Cela constitue une étape importante dans la manière d’habiter : préserver son intimité certes, mais s’ouvrir sur l’extérieur, faire tomber la « traditionnelle haie » et surtout changer de regard sur l’environnement immédiat où l’extérieur n’est plus une menace. Des deux passerelles qui enjambent le jardin et connectent les deux rives, l’une s’abaisse pour proposer un accès à cet espace commun végétalisé, l’autre surplombe pour observer et rejoindre directement la rive opposée. Un chemin piétonnier en platelage bois sur pilotis traverse le jardin d’est en ouest et donne à voir un paysage mouvant au rythme des saisons, de l’humidité. Il s’agit de réduire l’imperméabilisation et travailler finement le sol afin de perturber le moins possible l’équilibre existant pour valoriser ce qui est déjà en place et développer une zone humide aux qualités écologiques bénéfiques. Pour limiter la vulnérabilité des aménagements aux inondations, le projet de jardin prévoit d’impérativement équilibrer les déblais – remblais et amplifier les points bas. Un système de bassins d’infiltration, décaissés de 20 cm à 1m par rapport au terrain naturel, permet de recevoir la montée en charge progressive de l’ensemble des eaux de la parcelle. Un ponton en bois surplombe cet ensemble de canaux pour donner à voir la dynamique de l’eau en mouvement et le développement des plantes. Le travail sur la topographie dessine des espaces secs et d’autres généralement humides pour offrir des lieux de contemplation et d’agrément, une aire de jeux et même du maraîchage dans des jardins familiaux. A ce travail du sol s’ajoute naturellement une stratégie végétale adaptée au milieu humide où les essences sont plantées en fonction des niveaux de terrain où elles évoluent : hydrophiles, hygrophiles ou simplement résilientes. Malgré la présence de quelques essences locales, la végétation arborée que l’on trouve actuellement sur le site est très hétérogène (15 essences différentes) et surtout ornementale et quelque peu surannée. La palette végétale du projet conforte les quelques essences endémiques en reprenant des essences emblématiques du Parc des Jalles, en tige ou cépée : Quercus palustris, Fraxinus ornus, Alnus cordata, Acer campestre, Taxodium distichum. On trouve aussi des lignes de Saule, Prêle, Papyrus, Jonc, Carex, Iris d’eau ou encore de Valériane. Un jeu sur les hauteurs, les couleurs et la saisonnalité des feuillaisons et floraisons anime le jardin, qu’on puisse le parcourir ou simplement l’observer. Cet aménagement symbiotique entre l’architecture et le paysage permet la coexistence dans un même lieu de nos trois sphères de vie : vie privée, vie sociale et vie professionnelle. Il incite à une vie plus frugale, dans un bâti écologique. L’idée est de mettre en place une architecture capable d’offrir un mode de vie agréable et de trouver un juste équilibre entre le public, le collectif privé partagé, le collectif privé familial et l’intime.
    Habitat
    33000 Bordeaux
    France métropolitaine
    2020
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Ville de Bordeaux