Château de Chignat

  • • Date de livraison : • Ville : • Département : • Maitre d'ouvrage : • Architectes associés : • Coût : • SHON : • Nature de la mission : L’immersion sensible dans le site, avec ses masses construites et végétales, nous a permis d’apercevoir les potentialités du territoire et de son architecture. Cette approche fut nécessaire pour pouvoir proposer un projet de réhabilitation et transformation du château et ses annexes dans un hôtel de luxe. Toutes les forces sont déjà en place, il suffit de les révéler. Une allée majestueuse de platanes mène silencieusement le promeneur vers le portail du château. Derrière cette entrée en fer forgé contenue entre deux pilastres, se dessine une cour carrée. Formée par le dessin des anciennes écuries et par la digne présence du château, elle représente le cœur de l’ensemble. Les formes et les volumes sont là, ainsi que les ouvertures et les surfaces. Une lisière de foret embrasse tout cet ensemble en lui créant un arrière-fond vivant et empreint de sérénité. Le désir d’évasion, les promenades et les flâneries, prennent vie face à ce décor qui s’adonne à notre regard. Et voila, ainsi nous avons trouvé nos matériaux d’architecture. Ils seront la lumière, l’espace, la verdure, le calme et l’intimité. Flanqué par deux tours circulaires, le château se développe dans un plan rectangulaire rythmé par des ouvertures régulières. Pour accomplir ce volume nous avons disposé deux masses lisses, en béton blanc, sur les deux autres angles. Elles font écho aux tours circulaires, donnant une assise plus marquée au château, dans toute son intégralité. Cette intervention fabrique implicitement un intérieur, une véranda qui s’ouvre généreusement vers le paysage éloigné. L’endroit sera très appréciable pour prendre le petit-déjeuner. Une nouvelle entrée sera dessinée, devant l’entrée déjà présente. Elle se compose autour d’un sas, et reprends la matérialité des masses en béton blanc. Entre les transparences du verre et surfaces lisses des murs, le lieu sera une interface remarquable entre l’intérieur et l’extérieur. Dés que nous traversons ce sas, nous débouchons sur un hall à l’échelle du château. Elle est lumineuse, claire, coloré. L’escalier semi-circulaire, avec ses garde-corps en métal filaire, s’élance avec gracieusement à gauche ; il est visible sur deux niveaux. D’un coup d’œil on identifie l’accueil et le positionnement de l’ascenseur, l’ensemble est lisible, cohérant. La couleur et le traitement des murs rappellent la dimension noble et connoté du lieu, le mobilier étant, lui, d’un modernisme absolu. Entre le minimalise du dernier et la force décorative de l’immobilier, une stabilité réjouissante peut s’engager. La cour carrée sera redessinée, ainsi que le jardin coté Nord du château. Une toile végétale sera plantée pour contenir l’ensemble construit entre la forêt et la double allée de platanes. Les places de stationnement seront disposées en amont du site, dissimulées derrière une végétation de taille moyenne. Dans ces traits principaux, le projet se veut novateur, audacieux, moderne, il reflète une nouvelle façon d’envisager l’hôtellerie et la restauration au niveau local. Voici en quelques mots l’idée qui a su s’imposer à nous face à ce défi de nature architecturale et programmatique.
  • • Date de livraison : • Ville : • Département : • Maitre d'ouvrage : • Architectes associés : • Coût : • SHON : • Nature de la mission : L’immersion sensible dans le site, avec ses masses construites et végétales, nous a permis d’apercevoir les potentialités du territoire et de son architecture. Cette approche fut nécessaire pour pouvoir proposer un projet de réhabilitation et transformation du château et ses annexes dans un hôtel de luxe. Toutes les forces sont déjà en place, il suffit de les révéler. Une allée majestueuse de platanes mène silencieusement le promeneur vers le portail du château. Derrière cette entrée en fer forgé contenue entre deux pilastres, se dessine une cour carrée. Formée par le dessin des anciennes écuries et par la digne présence du château, elle représente le cœur de l’ensemble. Les formes et les volumes sont là, ainsi que les ouvertures et les surfaces. Une lisière de foret embrasse tout cet ensemble en lui créant un arrière-fond vivant et empreint de sérénité. Le désir d’évasion, les promenades et les flâneries, prennent vie face à ce décor qui s’adonne à notre regard. Et voila, ainsi nous avons trouvé nos matériaux d’architecture. Ils seront la lumière, l’espace, la verdure, le calme et l’intimité. Flanqué par deux tours circulaires, le château se développe dans un plan rectangulaire rythmé par des ouvertures régulières. Pour accomplir ce volume nous avons disposé deux masses lisses, en béton blanc, sur les deux autres angles. Elles font écho aux tours circulaires, donnant une assise plus marquée au château, dans toute son intégralité. Cette intervention fabrique implicitement un intérieur, une véranda qui s’ouvre généreusement vers le paysage éloigné. L’endroit sera très appréciable pour prendre le petit-déjeuner. Une nouvelle entrée sera dessinée, devant l’entrée déjà présente. Elle se compose autour d’un sas, et reprends la matérialité des masses en béton blanc. Entre les transparences du verre et surfaces lisses des murs, le lieu sera une interface remarquable entre l’intérieur et l’extérieur. Dés que nous traversons ce sas, nous débouchons sur un hall à l’échelle du château. Elle est lumineuse, claire, coloré. L’escalier semi-circulaire, avec ses garde-corps en métal filaire, s’élance avec gracieusement à gauche ; il est visible sur deux niveaux. D’un coup d’œil on identifie l’accueil et le positionnement de l’ascenseur, l’ensemble est lisible, cohérant. La couleur et le traitement des murs rappellent la dimension noble et connoté du lieu, le mobilier étant, lui, d’un modernisme absolu. Entre le minimalise du dernier et la force décorative de l’immobilier, une stabilité réjouissante peut s’engager. La cour carrée sera redessinée, ainsi que le jardin coté Nord du château. Une toile végétale sera plantée pour contenir l’ensemble construit entre la forêt et la double allée de platanes. Les places de stationnement seront disposées en amont du site, dissimulées derrière une végétation de taille moyenne. Dans ces traits principaux, le projet se veut novateur, audacieux, moderne, il reflète une nouvelle façon d’envisager l’hôtellerie et la restauration au niveau local. Voici en quelques mots l’idée qui a su s’imposer à nous face à ce défi de nature architecturale et programmatique.