Construction d'un ensemble de 36 logements collectifs familiaux et locaux d'activité, Floirac (33)

  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM
  • Habitat
    Cette opération de 36 logements et locaux d’activité intitulée «Rives de Gravette» se situe dans le bas Floirac, à flanc de coteaux et amorce le renouvellement urbain du quartier. Au travers de volumes simples imbriqués les uns aux autres, réinventés aux allures de « déjà vu », les figures de l’immeuble et de la maison sont ici reprises comme des icônes, simplifiées et modernisées. Les habitations sont réparties de manière régulière sur trois niveaux avec pour base un module de 4 appartements (2 T3, 1 T2 et 1 T4) autour d’un noyau de circulation. Le rez-de-chaussée est quant à lui réservé aux locaux d’activité, comprenant : - 2 commerces de proximité - 1 agence Aquitanis, SA d’HLM - 1 poste de police - 1 salle de réunion de la Ville de Floirac - des box privatifs. Fragmentation des volumes Le contexte du projet conduit à prendre en considération plusieurs échelles : l’échelle de la ville, l’échelle de l’appartement et l’échelle intermédiaire de l’espace collectif. En premier lieu, le travail repose donc ici sur la notion de transition urbaine entre de l’habitat individuel groupé au sud du bâtiment et des ensembles plus denses en R+5, plus au Nord dans le quartier de la Libération. Par la segmentation des volumes et l’alternance de vides et de pleins, une échelle usuelle se recompose pour les passants et les locataires en autant d’entités lisibles et identifiables. Ils s’agencent les uns aux autres pour former un ensemble hétéroclite et varié. Mettant en scène la répétitivité de la cellule, l’éventuel effet de masse des barres est ainsi évité. Ce jeu est une conversation avec le passant, avec l’habitant, il utilise donc les figures usuelles d’une culture urbaine partagée par tous. L’immeuble est ici l’icône d’un immeuble, la maison est ici l’archétype de l’imaginaire collectif, telle qu’un jeu de monopoly la représente. Circulations et appropriations Il importait que la fragmentation et la diversité ne soit factice, qu’elle ne relève que d’un effet de façade, qu’elle ne soit qu’une promesse. Entre les différents volumes habités, les espaces collectifs extérieurs se dessinent, révélant leurs potentiels créatifs et leurs multiples capacités d’usage. Notre attention s’est tout particulièrement portée sur le dessein des espaces de distribution et de circulation. Le cheminement depuis la rue jusqu’à sa porte palière constitue autant d’étapes du quotidien qui participent de l’appropriation. Nous avons voulu que les entrées d’immeubles se fassent, non par une porte en rez de chaussée, mais par un glissement dans les interstices entre les fragments. Cela confère ainsi aux espaces de distributions extérieurs et aux coursives, un statut particulier, semi privatif, intimiste et donc appropriable. Depuis l’espace public à l’espace collectif de l’entrée de l’immeuble et puis sur les coursives extérieures, telles des venelles, arrive l’espace semi privé du palier avant de franchir la porte privative. Intégration contextuelle Le travail sur le paysage intérieur du projet est un écho au projet de renouvellement urbain du bas Floirac. Participant pleinement à l’intégration de l’îlot, l’aménagement paysager des aires de stationnement et du nord de la parcelle conserve des liens avec les îlots voisins grâce, entre autre, à la continuité de certains cheminements. Ainsi, la césure généreusement plantée entre les deux socles de bâtiments a été pensée comme un percement, une porte d’entrée vers le quartier de la Libération en pleine mutation. Cette opération aux pieds des coteaux, participe alors à l’échelle du grand paysage, à la reconquête des corridors végétaux souhaitée par la ville de Floirac. Un millefeuille d’habitats individuels groupés A la manière d’un «millefeuille d’habitats individuels groupés» nous avons opté pour des logements indépendants pouvant chacun bénéficier d’une quadruple orientation et d’un éclairement maximal car mieux réparti. Cela permet de disposer de lumière directe à plusieurs moments de la journée et différente selon les espaces. Les séjours, principaux lieux de vie, sont tous à double voir triple orientation. Au bout de chaque coursive, un rideau de camouflage blanc sépare les terrasses des maisons. Celles-ci se sont nichées entre les volumes et par un jeu de quinconce, se décalent afin de bénéficier de double hauteur et de lumière. Les espaces extérieurs sont ainsi véritablement appropriables : chacun est libre, sans « vis-à-vis » et sans passage, d’aménager « son espace » comme bon lui semble.
    Habitat
    Floirac
    France métropolitaine
    2013
    33 - Gironde
    Maître d’ouvrage
    Aquitanis OPHLM