Hôtel de police Montpellier

  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.
  • • Date de livraison : Avril 2003 • Ville : Boulevard du Comté de Melgueil à Montpellier (34) • Maitre d'ouvrage : -SGAP de Marseille pour le Ministère de l'intérieur • Architectes associés : A5A • Coût : 21.2 m€ / SHON : 12 500 m² • Programme : -Hall public d'accueil -Espaces de travail des services -Stand de tir -Restaurant du personnel -Salles de sport -Garde-à-vue NOTE D'INTENTION Fin 96, lorsque le concours de l’Hôtel de Police est lancé, notre agence de Montpellier existe depuis 6 ans, mais rien ne nous prédispose à concevoir un bâtiment dédié à la sécurité. Pourtant le site proposé, l’ancienne caserne de Moulares, nous intéresse d’emblée par sa position charnière dans le développement urbain. Certes, il s’agit de concevoir une cité administrative au fonctionnement complexe pour le Ministère de l’Intérieur, mais nous voulons aussi conforter le travail à long terme des élus de la Ville, qui cherchent à reconstituer un tissu dense reliant la ville ancienne et la gare au nouveau quartier de Port-Marianne sur le Lez , et au-delà. Nous connaissons déjà bien Port-Marianne pour y avoir construit une résidence hôtelière pour les stagiaires de l’ENACT, dans la ZAC des Consuls de Mer . Le centre de formation de ces stagiaires, construit à la même époque par Adrien Fainsilber, se trouve de l’autre côté du Lez, dans la ZAC Richter. Le lien entre les deux rives est déjà réalité pour nous, puisque nous avons plus d’une fois fait l’aller-retour entre les 2 chantiers avec Adrien. Quelle image pour cet Hôtel de Police ? Comment exprimer la présence de l’Institution Républicaine responsable du maintien de l’ordre dans la cité sans écraser le citoyen ? C’est sans conteste sur ce point que les échanges avec Raymond Dugrand se sont avérés les plus fructueux. Doser monumentalité et transparence … Pour ce faire, nous avons choisi d’implanter : - un premier corps de bâtiment épais en alignement sur le boulevard urbain qui accueillera la première ligne du tramway: “le bâtiment boulevard » pour la Sécurité Publique. - un deuxième corps de bâtiment, qui suit la courbe du tracé de l’Avenue Albert Dubout et contient la cour d’honneur: “le bâtiment patio”, pour la Police Judiciaire. Tout naturellement, le parvis public et son parc de stationnement viennent prendre place à l’angle du terrain, largement ouverts sur le boulevard et le carrefour. Les deux corps de bâtiment glissent autour d’une faille vitrée qui constitue le hall d’entrée, seul espace réellement public ; c’est un cube vide de 10 m de côté, un volume en triple hauteur implanté à l’articulation de tous les services. Pour unifier la composition, un bâtiment-pont enjambe au dernier niveau la faille vitrée du hall. Il accueille les services confidentiels du Renseignement, localisés à l’écart des parcours principaux. En harmonie avec la pierre de Montpellier et le béton du quartier d’Antigone, tout proche, nous choisissons le béton préfabriqué poli ocre-jaune et le béton blanc coulé en place. Dans les parties en contact avec le sol, le béton est gris-vert afin de résister aux salissures urbaines. Le mur rideau avec vitrage à faible émissivité est exclusivement réservé au hall d’entrée et à la cafétéria, pour donner transparence, clarté et convivialité. Les percements des bureaux sont de taille raisonnable afin de ménager la confidentialité des services et de minimiser l’échauffement pour les façades exposées au soleil. Les fenêtres exposées sont protégées par des auvents d’angle en béton et des stores à lames mobiles. Déjà formées à faire des réponses adaptées à l’environnement climatique bien avant les normes « HQE », nous travaillons donc sur l’inertie des façades exposées, les protections solaires adaptées et l’optimisation de l’éclairage naturel. Dès le départ, nous voulons éviter l’édifice public nombriliste, le bâtiment sculpture aux formes vite datées ; nous cherchons à construire les façades manquantes des rues et des avenues, à remplir le vide du puzzle urbain par un bâtiment-ville, évident et serein. Participer à cette aventure urbaine nous occupe 6 ans, de 1997 à 2003.