Maison BLN

  • Neuf
    Maison d’habitation à Nyons, Drôme (26) Architectes associées : Marion Blein, Pézenas (34) & Julie Blein, Aix-les-Bains (73) Maître d’ouvrage : particulier BET Thermique : DME Ingénierie, Gignac (34) Economiste : ACTEB, Frontignan (34) BET Structure : solID Travaux Spéciaux, Avignon (84) Surface : 205 m² Coût des travaux : 400 000 € HT Tout débute à Nyons, en janvier 2016, lorsque Monique et René-Jean tombent sous le charme d’un terrain à vendre. A l’aube de leurs 60 ans, ce couple cherche à quitter la région lyonnaise pour s’installer dans la Drôme et s’y préparer une fin de carrière ensoleillée. Le terrain a tout pour les séduire : sur les hauteurs de la ville, orienté vers le sud offrant un large panorama vers le grand paysage (montagnes de Garde-Grosse et Saint-Jaume) et vers la tour Randonne (statue de la vierge emblématique de la ville de Nyons), il n’est qu’à quelques minutes de marche du centre-ville et comporte de nombreux oliviers, arbre emblématique et protégé de la ville. C’est décidé : c’est ici qu’ils construiront leur maison en confiant sa conception à leurs deux filles architectes. Un nid qui permette d’accueillir leur famille et amis, de profiter de la vue, un cocon lumineux et à faible empreinte environnementale, un lieu largement ouvert sur l’extérieur agréable en toute saison. 2016-2019 : il a fallu beaucoup de temps pour que ce projet voie le jour. Le processus de conception a demandé patience et cohésion familiale, une première version prête à aboutir a été abandonnée car issue de compromis elle ne satisfaisait pleinement personne. La seconde version fait l’unanimité et les travaux dureront 8 mois. La construction finale s’implante dans le site dans le respect de celui-ci : la maison s’appuie sur les terrasses existantes séparées par un mur de restanque (muret de pierres sèches), borde les limites de propriété nord et est pour s’ouvrir largement vers le sud et l’ouest, là où la vue est lointaine et sans vis-à-vis et les apports solaires importants. En découle une construction en 3 demi-niveaux : un étage au niveau du terrain bas accueille les usages ponctuels : entrée, bureaux, suite des invités, locaux techniques (cave, buanderie), il est surmonté d’un étage dans lequel prennent place suite parentale et espace détente avec sauna. Le niveau de la terrasse haute, intermédiaire, est celui du séjour avec cuisine. A l’articulation entre les 3 niveaux, les escaliers sont conçus comme un espace ouvert, lumineux, invitant au lien entre les espaces ; l’escalier qui relie le salon à l’espace détente en particulier, d’une largeur de 2 mètres pour franchir 1,10 mètres, créé un véritable pont entre les pièces et donne une sensation d’ouverture à l’ensemble de la maison. L’entrée au pied de ces escaliers créé l’effet « wahou ! » demandé par le propriétaire tout en préservant l’intimité des espaces. Cette articulation est lisible en façade par un volume plus haut et à l’enduit plus foncé entre les deux terrasses initiales. Les extérieurs sont soignés et offrent des espaces aux ambiances variées, incitant à profiter du climat en toute saison. Côté sud les larges baies vitrées du séjour prolongent celui-ci vers la terrasse et la piscine. En partie couverte, la toiture offre une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes de l’été et un espace abrité des intempéries en toute saison. Le séjour est prolongé également par une seconde terrasse implantée à l’est, protégée du rayonnement solaire par la construction au sud et par la végétation préexistante en limite de propriété est, elle est conçue sur le modèle d’un patio, intime et ombragé, au sein duquel l’atmosphère reste fraîche. La stratégie thermique développée est simple : grâce à une construction en ossature bois l’isolation répartie est importante : les parois verticales comportent 20 cm de laine de bois, au déphasage appréciable en été. Les dalles béton ainsi qu’un mur de refend en agglos de ciment banchés amènent l’inertie thermique nécessaire pour emmagasiner la chaleur du rayonnement solaire en hiver, la fraîcheur nocturne en été. En période de chauffe le dimensionnement des baies vitrées qui captent les apports solaires passifs suffit la plupart du temps à maintenir une température confortable, l’appoint étant assuré par une pompe à chaleur air-air. Pour conserver des températures intérieures confortables durant les mois les plus chauds, une particularité du climat local a été mise à profit : un vent froid appelé le Pontias souffle toutes les nuits et apporte la fraîcheur du mont culminant du même nom, au nord. Des ouvertures traversantes permettent de capter ce vent, d’évacuer la chaleur et d’emmagasiner sa fraicheur dans le mur de refend. Pour se prémunir des apports solaires en journée des brise-soleil à lames orientables équipent toutes les baies exposées et empêchent le rayonnement solaire direct tout en maintenant un bon niveau de luminosité et de vue. Après un an passé dans cette maison, il s’avère que les stratégies énergétiques en œuvre ont bien fonctionné, et les propriétaires s’y sentent très bien !
    Neuf
    France métropolitaine
    2019
    26 - Drôme
    Architecte(s) associé(s)
    Julie Blein architecte
  • Neuf
    Maison d’habitation à Nyons, Drôme (26) Architectes associées : Marion Blein, Pézenas (34) & Julie Blein, Aix-les-Bains (73) Maître d’ouvrage : particulier BET Thermique : DME Ingénierie, Gignac (34) Economiste : ACTEB, Frontignan (34) BET Structure : solID Travaux Spéciaux, Avignon (84) Surface : 205 m² Coût des travaux : 400 000 € HT Tout débute à Nyons, en janvier 2016, lorsque Monique et René-Jean tombent sous le charme d’un terrain à vendre. A l’aube de leurs 60 ans, ce couple cherche à quitter la région lyonnaise pour s’installer dans la Drôme et s’y préparer une fin de carrière ensoleillée. Le terrain a tout pour les séduire : sur les hauteurs de la ville, orienté vers le sud offrant un large panorama vers le grand paysage (montagnes de Garde-Grosse et Saint-Jaume) et vers la tour Randonne (statue de la vierge emblématique de la ville de Nyons), il n’est qu’à quelques minutes de marche du centre-ville et comporte de nombreux oliviers, arbre emblématique et protégé de la ville. C’est décidé : c’est ici qu’ils construiront leur maison en confiant sa conception à leurs deux filles architectes. Un nid qui permette d’accueillir leur famille et amis, de profiter de la vue, un cocon lumineux et à faible empreinte environnementale, un lieu largement ouvert sur l’extérieur agréable en toute saison. 2016-2019 : il a fallu beaucoup de temps pour que ce projet voie le jour. Le processus de conception a demandé patience et cohésion familiale, une première version prête à aboutir a été abandonnée car issue de compromis elle ne satisfaisait pleinement personne. La seconde version fait l’unanimité et les travaux dureront 8 mois. La construction finale s’implante dans le site dans le respect de celui-ci : la maison s’appuie sur les terrasses existantes séparées par un mur de restanque (muret de pierres sèches), borde les limites de propriété nord et est pour s’ouvrir largement vers le sud et l’ouest, là où la vue est lointaine et sans vis-à-vis et les apports solaires importants. En découle une construction en 3 demi-niveaux : un étage au niveau du terrain bas accueille les usages ponctuels : entrée, bureaux, suite des invités, locaux techniques (cave, buanderie), il est surmonté d’un étage dans lequel prennent place suite parentale et espace détente avec sauna. Le niveau de la terrasse haute, intermédiaire, est celui du séjour avec cuisine. A l’articulation entre les 3 niveaux, les escaliers sont conçus comme un espace ouvert, lumineux, invitant au lien entre les espaces ; l’escalier qui relie le salon à l’espace détente en particulier, d’une largeur de 2 mètres pour franchir 1,10 mètres, créé un véritable pont entre les pièces et donne une sensation d’ouverture à l’ensemble de la maison. L’entrée au pied de ces escaliers créé l’effet « wahou ! » demandé par le propriétaire tout en préservant l’intimité des espaces. Cette articulation est lisible en façade par un volume plus haut et à l’enduit plus foncé entre les deux terrasses initiales. Les extérieurs sont soignés et offrent des espaces aux ambiances variées, incitant à profiter du climat en toute saison. Côté sud les larges baies vitrées du séjour prolongent celui-ci vers la terrasse et la piscine. En partie couverte, la toiture offre une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes de l’été et un espace abrité des intempéries en toute saison. Le séjour est prolongé également par une seconde terrasse implantée à l’est, protégée du rayonnement solaire par la construction au sud et par la végétation préexistante en limite de propriété est, elle est conçue sur le modèle d’un patio, intime et ombragé, au sein duquel l’atmosphère reste fraîche. La stratégie thermique développée est simple : grâce à une construction en ossature bois l’isolation répartie est importante : les parois verticales comportent 20 cm de laine de bois, au déphasage appréciable en été. Les dalles béton ainsi qu’un mur de refend en agglos de ciment banchés amènent l’inertie thermique nécessaire pour emmagasiner la chaleur du rayonnement solaire en hiver, la fraîcheur nocturne en été. En période de chauffe le dimensionnement des baies vitrées qui captent les apports solaires passifs suffit la plupart du temps à maintenir une température confortable, l’appoint étant assuré par une pompe à chaleur air-air. Pour conserver des températures intérieures confortables durant les mois les plus chauds, une particularité du climat local a été mise à profit : un vent froid appelé le Pontias souffle toutes les nuits et apporte la fraîcheur du mont culminant du même nom, au nord. Des ouvertures traversantes permettent de capter ce vent, d’évacuer la chaleur et d’emmagasiner sa fraicheur dans le mur de refend. Pour se prémunir des apports solaires en journée des brise-soleil à lames orientables équipent toutes les baies exposées et empêchent le rayonnement solaire direct tout en maintenant un bon niveau de luminosité et de vue. Après un an passé dans cette maison, il s’avère que les stratégies énergétiques en œuvre ont bien fonctionné, et les propriétaires s’y sentent très bien !
    Neuf
    France métropolitaine
    2019
    26 - Drôme
    Architecte(s) associé(s)
    Julie Blein architecte
  • Neuf
    Maison d’habitation à Nyons, Drôme (26) Architectes associées : Marion Blein, Pézenas (34) & Julie Blein, Aix-les-Bains (73) Maître d’ouvrage : particulier BET Thermique : DME Ingénierie, Gignac (34) Economiste : ACTEB, Frontignan (34) BET Structure : solID Travaux Spéciaux, Avignon (84) Surface : 205 m² Coût des travaux : 400 000 € HT Tout débute à Nyons, en janvier 2016, lorsque Monique et René-Jean tombent sous le charme d’un terrain à vendre. A l’aube de leurs 60 ans, ce couple cherche à quitter la région lyonnaise pour s’installer dans la Drôme et s’y préparer une fin de carrière ensoleillée. Le terrain a tout pour les séduire : sur les hauteurs de la ville, orienté vers le sud offrant un large panorama vers le grand paysage (montagnes de Garde-Grosse et Saint-Jaume) et vers la tour Randonne (statue de la vierge emblématique de la ville de Nyons), il n’est qu’à quelques minutes de marche du centre-ville et comporte de nombreux oliviers, arbre emblématique et protégé de la ville. C’est décidé : c’est ici qu’ils construiront leur maison en confiant sa conception à leurs deux filles architectes. Un nid qui permette d’accueillir leur famille et amis, de profiter de la vue, un cocon lumineux et à faible empreinte environnementale, un lieu largement ouvert sur l’extérieur agréable en toute saison. 2016-2019 : il a fallu beaucoup de temps pour que ce projet voie le jour. Le processus de conception a demandé patience et cohésion familiale, une première version prête à aboutir a été abandonnée car issue de compromis elle ne satisfaisait pleinement personne. La seconde version fait l’unanimité et les travaux dureront 8 mois. La construction finale s’implante dans le site dans le respect de celui-ci : la maison s’appuie sur les terrasses existantes séparées par un mur de restanque (muret de pierres sèches), borde les limites de propriété nord et est pour s’ouvrir largement vers le sud et l’ouest, là où la vue est lointaine et sans vis-à-vis et les apports solaires importants. En découle une construction en 3 demi-niveaux : un étage au niveau du terrain bas accueille les usages ponctuels : entrée, bureaux, suite des invités, locaux techniques (cave, buanderie), il est surmonté d’un étage dans lequel prennent place suite parentale et espace détente avec sauna. Le niveau de la terrasse haute, intermédiaire, est celui du séjour avec cuisine. A l’articulation entre les 3 niveaux, les escaliers sont conçus comme un espace ouvert, lumineux, invitant au lien entre les espaces ; l’escalier qui relie le salon à l’espace détente en particulier, d’une largeur de 2 mètres pour franchir 1,10 mètres, créé un véritable pont entre les pièces et donne une sensation d’ouverture à l’ensemble de la maison. L’entrée au pied de ces escaliers créé l’effet « wahou ! » demandé par le propriétaire tout en préservant l’intimité des espaces. Cette articulation est lisible en façade par un volume plus haut et à l’enduit plus foncé entre les deux terrasses initiales. Les extérieurs sont soignés et offrent des espaces aux ambiances variées, incitant à profiter du climat en toute saison. Côté sud les larges baies vitrées du séjour prolongent celui-ci vers la terrasse et la piscine. En partie couverte, la toiture offre une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes de l’été et un espace abrité des intempéries en toute saison. Le séjour est prolongé également par une seconde terrasse implantée à l’est, protégée du rayonnement solaire par la construction au sud et par la végétation préexistante en limite de propriété est, elle est conçue sur le modèle d’un patio, intime et ombragé, au sein duquel l’atmosphère reste fraîche. La stratégie thermique développée est simple : grâce à une construction en ossature bois l’isolation répartie est importante : les parois verticales comportent 20 cm de laine de bois, au déphasage appréciable en été. Les dalles béton ainsi qu’un mur de refend en agglos de ciment banchés amènent l’inertie thermique nécessaire pour emmagasiner la chaleur du rayonnement solaire en hiver, la fraîcheur nocturne en été. En période de chauffe le dimensionnement des baies vitrées qui captent les apports solaires passifs suffit la plupart du temps à maintenir une température confortable, l’appoint étant assuré par une pompe à chaleur air-air. Pour conserver des températures intérieures confortables durant les mois les plus chauds, une particularité du climat local a été mise à profit : un vent froid appelé le Pontias souffle toutes les nuits et apporte la fraîcheur du mont culminant du même nom, au nord. Des ouvertures traversantes permettent de capter ce vent, d’évacuer la chaleur et d’emmagasiner sa fraicheur dans le mur de refend. Pour se prémunir des apports solaires en journée des brise-soleil à lames orientables équipent toutes les baies exposées et empêchent le rayonnement solaire direct tout en maintenant un bon niveau de luminosité et de vue. Après un an passé dans cette maison, il s’avère que les stratégies énergétiques en œuvre ont bien fonctionné, et les propriétaires s’y sentent très bien !
    Neuf
    France métropolitaine
    2019
    26 - Drôme
    Architecte(s) associé(s)
    Julie Blein architecte
  • Neuf
    Maison d’habitation à Nyons, Drôme (26) Architectes associées : Marion Blein, Pézenas (34) & Julie Blein, Aix-les-Bains (73) Maître d’ouvrage : particulier BET Thermique : DME Ingénierie, Gignac (34) Economiste : ACTEB, Frontignan (34) BET Structure : solID Travaux Spéciaux, Avignon (84) Surface : 205 m² Coût des travaux : 400 000 € HT Tout débute à Nyons, en janvier 2016, lorsque Monique et René-Jean tombent sous le charme d’un terrain à vendre. A l’aube de leurs 60 ans, ce couple cherche à quitter la région lyonnaise pour s’installer dans la Drôme et s’y préparer une fin de carrière ensoleillée. Le terrain a tout pour les séduire : sur les hauteurs de la ville, orienté vers le sud offrant un large panorama vers le grand paysage (montagnes de Garde-Grosse et Saint-Jaume) et vers la tour Randonne (statue de la vierge emblématique de la ville de Nyons), il n’est qu’à quelques minutes de marche du centre-ville et comporte de nombreux oliviers, arbre emblématique et protégé de la ville. C’est décidé : c’est ici qu’ils construiront leur maison en confiant sa conception à leurs deux filles architectes. Un nid qui permette d’accueillir leur famille et amis, de profiter de la vue, un cocon lumineux et à faible empreinte environnementale, un lieu largement ouvert sur l’extérieur agréable en toute saison. 2016-2019 : il a fallu beaucoup de temps pour que ce projet voie le jour. Le processus de conception a demandé patience et cohésion familiale, une première version prête à aboutir a été abandonnée car issue de compromis elle ne satisfaisait pleinement personne. La seconde version fait l’unanimité et les travaux dureront 8 mois. La construction finale s’implante dans le site dans le respect de celui-ci : la maison s’appuie sur les terrasses existantes séparées par un mur de restanque (muret de pierres sèches), borde les limites de propriété nord et est pour s’ouvrir largement vers le sud et l’ouest, là où la vue est lointaine et sans vis-à-vis et les apports solaires importants. En découle une construction en 3 demi-niveaux : un étage au niveau du terrain bas accueille les usages ponctuels : entrée, bureaux, suite des invités, locaux techniques (cave, buanderie), il est surmonté d’un étage dans lequel prennent place suite parentale et espace détente avec sauna. Le niveau de la terrasse haute, intermédiaire, est celui du séjour avec cuisine. A l’articulation entre les 3 niveaux, les escaliers sont conçus comme un espace ouvert, lumineux, invitant au lien entre les espaces ; l’escalier qui relie le salon à l’espace détente en particulier, d’une largeur de 2 mètres pour franchir 1,10 mètres, créé un véritable pont entre les pièces et donne une sensation d’ouverture à l’ensemble de la maison. L’entrée au pied de ces escaliers créé l’effet « wahou ! » demandé par le propriétaire tout en préservant l’intimité des espaces. Cette articulation est lisible en façade par un volume plus haut et à l’enduit plus foncé entre les deux terrasses initiales. Les extérieurs sont soignés et offrent des espaces aux ambiances variées, incitant à profiter du climat en toute saison. Côté sud les larges baies vitrées du séjour prolongent celui-ci vers la terrasse et la piscine. En partie couverte, la toiture offre une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes de l’été et un espace abrité des intempéries en toute saison. Le séjour est prolongé également par une seconde terrasse implantée à l’est, protégée du rayonnement solaire par la construction au sud et par la végétation préexistante en limite de propriété est, elle est conçue sur le modèle d’un patio, intime et ombragé, au sein duquel l’atmosphère reste fraîche. La stratégie thermique développée est simple : grâce à une construction en ossature bois l’isolation répartie est importante : les parois verticales comportent 20 cm de laine de bois, au déphasage appréciable en été. Les dalles béton ainsi qu’un mur de refend en agglos de ciment banchés amènent l’inertie thermique nécessaire pour emmagasiner la chaleur du rayonnement solaire en hiver, la fraîcheur nocturne en été. En période de chauffe le dimensionnement des baies vitrées qui captent les apports solaires passifs suffit la plupart du temps à maintenir une température confortable, l’appoint étant assuré par une pompe à chaleur air-air. Pour conserver des températures intérieures confortables durant les mois les plus chauds, une particularité du climat local a été mise à profit : un vent froid appelé le Pontias souffle toutes les nuits et apporte la fraîcheur du mont culminant du même nom, au nord. Des ouvertures traversantes permettent de capter ce vent, d’évacuer la chaleur et d’emmagasiner sa fraicheur dans le mur de refend. Pour se prémunir des apports solaires en journée des brise-soleil à lames orientables équipent toutes les baies exposées et empêchent le rayonnement solaire direct tout en maintenant un bon niveau de luminosité et de vue. Après un an passé dans cette maison, il s’avère que les stratégies énergétiques en œuvre ont bien fonctionné, et les propriétaires s’y sentent très bien !
    Neuf
    France métropolitaine
    2019
    26 - Drôme
    Architecte(s) associé(s)
    Julie Blein architecte
  • Neuf
    Maison d’habitation à Nyons, Drôme (26) Architectes associées : Marion Blein, Pézenas (34) & Julie Blein, Aix-les-Bains (73) Maître d’ouvrage : particulier BET Thermique : DME Ingénierie, Gignac (34) Economiste : ACTEB, Frontignan (34) BET Structure : solID Travaux Spéciaux, Avignon (84) Surface : 205 m² Coût des travaux : 400 000 € HT Tout débute à Nyons, en janvier 2016, lorsque Monique et René-Jean tombent sous le charme d’un terrain à vendre. A l’aube de leurs 60 ans, ce couple cherche à quitter la région lyonnaise pour s’installer dans la Drôme et s’y préparer une fin de carrière ensoleillée. Le terrain a tout pour les séduire : sur les hauteurs de la ville, orienté vers le sud offrant un large panorama vers le grand paysage (montagnes de Garde-Grosse et Saint-Jaume) et vers la tour Randonne (statue de la vierge emblématique de la ville de Nyons), il n’est qu’à quelques minutes de marche du centre-ville et comporte de nombreux oliviers, arbre emblématique et protégé de la ville. C’est décidé : c’est ici qu’ils construiront leur maison en confiant sa conception à leurs deux filles architectes. Un nid qui permette d’accueillir leur famille et amis, de profiter de la vue, un cocon lumineux et à faible empreinte environnementale, un lieu largement ouvert sur l’extérieur agréable en toute saison. 2016-2019 : il a fallu beaucoup de temps pour que ce projet voie le jour. Le processus de conception a demandé patience et cohésion familiale, une première version prête à aboutir a été abandonnée car issue de compromis elle ne satisfaisait pleinement personne. La seconde version fait l’unanimité et les travaux dureront 8 mois. La construction finale s’implante dans le site dans le respect de celui-ci : la maison s’appuie sur les terrasses existantes séparées par un mur de restanque (muret de pierres sèches), borde les limites de propriété nord et est pour s’ouvrir largement vers le sud et l’ouest, là où la vue est lointaine et sans vis-à-vis et les apports solaires importants. En découle une construction en 3 demi-niveaux : un étage au niveau du terrain bas accueille les usages ponctuels : entrée, bureaux, suite des invités, locaux techniques (cave, buanderie), il est surmonté d’un étage dans lequel prennent place suite parentale et espace détente avec sauna. Le niveau de la terrasse haute, intermédiaire, est celui du séjour avec cuisine. A l’articulation entre les 3 niveaux, les escaliers sont conçus comme un espace ouvert, lumineux, invitant au lien entre les espaces ; l’escalier qui relie le salon à l’espace détente en particulier, d’une largeur de 2 mètres pour franchir 1,10 mètres, créé un véritable pont entre les pièces et donne une sensation d’ouverture à l’ensemble de la maison. L’entrée au pied de ces escaliers créé l’effet « wahou ! » demandé par le propriétaire tout en préservant l’intimité des espaces. Cette articulation est lisible en façade par un volume plus haut et à l’enduit plus foncé entre les deux terrasses initiales. Les extérieurs sont soignés et offrent des espaces aux ambiances variées, incitant à profiter du climat en toute saison. Côté sud les larges baies vitrées du séjour prolongent celui-ci vers la terrasse et la piscine. En partie couverte, la toiture offre une ombre bienvenue aux heures les plus chaudes de l’été et un espace abrité des intempéries en toute saison. Le séjour est prolongé également par une seconde terrasse implantée à l’est, protégée du rayonnement solaire par la construction au sud et par la végétation préexistante en limite de propriété est, elle est conçue sur le modèle d’un patio, intime et ombragé, au sein duquel l’atmosphère reste fraîche. La stratégie thermique développée est simple : grâce à une construction en ossature bois l’isolation répartie est importante : les parois verticales comportent 20 cm de laine de bois, au déphasage appréciable en été. Les dalles béton ainsi qu’un mur de refend en agglos de ciment banchés amènent l’inertie thermique nécessaire pour emmagasiner la chaleur du rayonnement solaire en hiver, la fraîcheur nocturne en été. En période de chauffe le dimensionnement des baies vitrées qui captent les apports solaires passifs suffit la plupart du temps à maintenir une température confortable, l’appoint étant assuré par une pompe à chaleur air-air. Pour conserver des températures intérieures confortables durant les mois les plus chauds, une particularité du climat local a été mise à profit : un vent froid appelé le Pontias souffle toutes les nuits et apporte la fraîcheur du mont culminant du même nom, au nord. Des ouvertures traversantes permettent de capter ce vent, d’évacuer la chaleur et d’emmagasiner sa fraicheur dans le mur de refend. Pour se prémunir des apports solaires en journée des brise-soleil à lames orientables équipent toutes les baies exposées et empêchent le rayonnement solaire direct tout en maintenant un bon niveau de luminosité et de vue. Après un an passé dans cette maison, il s’avère que les stratégies énergétiques en œuvre ont bien fonctionné, et les propriétaires s’y sentent très bien !
    Neuf
    France métropolitaine
    2019
    26 - Drôme
    Architecte(s) associé(s)
    Julie Blein architecte