Villa Marguerite - Agence Letellier Architectes

  • Villa Marguerite - Agence Letellier Architectes
    Villa Marguerite - Agence Letellier Architectes
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    12 rue des Vases
    31000 TOULOUSE
    France métropolitaine
    2018
    31 - Haute-Garonne
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Letellier Architectes
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    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
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    31000 TOULOUSE
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    Privé
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    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    12 rue des Vases
    31000 TOULOUSE
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    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
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    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
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  • Plan mezzanine - Agence Letellier Architectes
    Plan mezzanine - Agence Letellier Architectes
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    12 rue des Vases
    31000 TOULOUSE
    France métropolitaine
    2018
    31 - Haute-Garonne
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Letellier Architectes
  • Plan RDC - Agence Letellier Architectes
    Plan RDC - Agence Letellier Architectes
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    12 rue des Vases
    31000 TOULOUSE
    France métropolitaine
    2018
    31 - Haute-Garonne
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Letellier Architectes
  • Plan masse - Agence Letellier Architectes
    Plan masse - Agence Letellier Architectes
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    En centre-ville de Toulouse, la Villa Marguerite est un hôtel particulier bâti au début du XXème siècle sur un lot traversant de 1400 m². Construite un peu en retrait de la rue des Vases, elle avait été conçue avec un grand jardin attenant qui donnait sur la rue parallèle, la rue des Abeilles. Un garage y avait par la suite été élevé, mais au début du projet d’aménagement, il y a 4 ans, la parcelle constituait une disponibilité foncière exceptionnelle dans le quartier. L’agence LETELLIER Architectes, fidèle à la philosophie du commanditaire des lieux, Monsieur BARRAT, précurseur de requalification urbaine en 1907, adopte le parti architectural de densifier la dent creuse côté rue des Abeilles. A l’appui de l’analyse morphologique des immeubles environnants, les recherches volumétriques ont abouti à l’édification d’un immeuble dont la structure s’intègre dans la vision globale de la rue. Le règlement d’urbanisme permettait la non-conservation de la Villa. Pour autant, il n’était pour l’agence pas pensable, dans la lignée de nos interventions régulières en centre urbain, de ne pas préserver et mettre en valeur l’intégralité de cet édifice de très grande qualité, jusqu’aux décors intérieurs. Nous avons transformé cette contrainte volontaire en atout majeur pour la réalisation du projet. Cette approche a permis de convaincre les précédents propriétaires, la famille MAILLARD, de nous transmettre cette parcelle pour écrire une nouvelle page de son histoire. Une spécificité du projet était de mettre en avant un savoir-faire : allier l’existant et le faire dialoguer avec une architecture dont la modernité ose se juxtaposer à l’Histoire tout en la respectant. Dans cet objectif, la sensibilité de l’écriture est une nécessité absolue. Le patrimoine doit être mis en valeur et ses qualités exacerbées, pour lui permettre le changement sans le trahir. Pour écrire le patrimoine de demain, l’architecture doit ‘‘s’assumer’’ et être actuelle afin d’écrire une strate complémentaire. L’essence du projet reposait sur la mise en place d’un véritable dialogue entre l’architecture éclectique de la rue des Vases, à mi-chemin entre le style Empire et l’Art Nouveau, et une inspiration contemporaine assumée côté rue des Abeilles, où la place d’honneur revient au béton, matériau historique depuis l’Antiquité. Afin de créer un lien fort entre les deux ailes du projet, une recherche fine du détail a conduit à la mise en place d’éléments de modernité de type soubassement, bandeaux filants, composition globale volontairement déséquilibrée, baies généreuses, faisant écho aux éléments d’origine et les réinterprétant sobrement. Ainsi, le béton matricé ondulé s’équilibre avec la pierre et la brique structurée, l’attique en zinc renvoie à l’ardoise d’Angers, le garde-corps en verre pincé découle de la balustrade, les bandeaux à ressauts trouvent leur origine dans les corniches de la Villa. Une évolution dans la continuité permet de créer un projet harmonieux dont l’écriture permettra de s’inscrire dans la durée. A l’instar de la métalline, du ciment, du chauffage ou encore de l’eau courante, sources de modernité pour la Villa au début du XXème siècle, le hall en acier corten en double hauteur et les loggias généreuses avec leurs garde-corps en verre pincé sont des marqueurs de notre temps. Les espaces intérieurs s’ouvrent grandement sur l’extérieur et laissent lire le programme intérieur (bureaux ou logements), à l’image de la Maison Horta à Bruxelles, édifiée en 1901. Les matériaux et les espaces intérieurs de la Villa sont restaurés à la hauteur de leur qualité (parquets, cheminées, marbres, mosaïques). Cette démarche globale a été le fil rouge nécessaire et naturel pour l’agence, permettant de s’inscrire dans la continuité historique et architecturale du site.
    Extension, surélévation, Etablissement recevant du public (ERP), Lieu de travail, Habitat, Rénovation, rénovation thermique
    12 rue des Vases
    31000 TOULOUSE
    France métropolitaine
    2018
    31 - Haute-Garonne
    Maître d’ouvrage
    Privé
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