MAISON D

  • Neuf
    La Maison D. bénéficie d'un site privilégié sur les premiers contreforts du Vercors avec de belles vues sur les falaises de calcaire qui viennent en ceinturer les plateaux hauts et sur le centre historique du village de Montaud en contrebas. Projet iconique de maison individuelle, elle s'implante dans un terrain en pente, installant sur les hauteurs du village une forme abstraite mais familière qui se déforme et s’ouvre vers la nature proche et le grand paysage. Un site en frontiere de nature Le site à la jonction du village et de la nature présente quelques pommiers et barrières agricoles qui viennent en souligner le caractère champêtre, il ouvre sur un large et beau panorama de montagnes et de vallons qui permettent à la construction de bénéficier d’expositions à l’est, au sud et à l’ouest, la mettant en scène depuis le cœur historique, légèrement à l’écart. Cet endroit marque le point de départ du village vers le paysage, dans un lotissement qui verra l’apparition de constructions moins denses et moins hautes qui commenceront à troubler la limite entre bâti et nature. La construction devait à la fois conforter le centre historique tout en permettant des qualités d’espaces qui ouvrent à la nature proche et au grand paysage. Un dialogue a trois voix Entre le village historique, une zone d’habitations contemporaines en devenir et un lieu de nature, la maison s’inscrit dans une frontière du village et trouve ses prolongements dans le paysage proche et lointain. Elle est ainsi travaillée sur une base de plan simple, rectangulaire, qui suit les courbes de niveaux. Son profil est traité comme une épure qui va se déformer du village au paysage. Depuis le cœur historique, elle installe une présence connue avec sa toiture à deux pans et ses planches de bois, référence à la construction vernaculaire. Puis le volume fuit vers le paysage, s’étire et se transforme par un jeu de pliage de toiture pour plonger vers le sol en dévoilant un pan complètement vitré. Les perceptions varient ainsi selon que l’on se place depuis le village, la route, en coeur du lotissement ou depuis les champs, laissant percevoir un bloc de bois strié de verre. Le traitement de la toiture, en tuiles, renforce l’inscription dans le cadre homogène de l’existant ; sorte d’accroche par le haut qui fonctionne un peu comme un collage sur le projet. La dimension domestique des ouvertures est effacée, participant à l’abstraction de l’ensemble pour renforcer la lecture d’une construction liée à son environnement : les parties vitrées, par un jeu de verre transparent et de verre émalite permettent de créer une alternance nette entre le verre et le bois. Un pan de mur extérieur est envisagé complètement vitré et prolonge l’effet de canon à vue sur le paysage induit par la toiture. Techniques & architecture Les choix constructifs et techniques retenus pour la construction découlent d’une volonté de réaliser un ouvrage qui garde une simplicité apparente et affirme un coté robuste, taillé pour la montagne. Ainsi le choix s’est porté sur un principe de fondations non destructifs, par des technopieux vissés dans le sol, qui outre l’extrême rapidité de leur mise en œuvre allaient permettre de confier à un seul et même lot (charpente) l’ensemble de l’enveloppe de l’ouvrage (hors lot spécifique mur-rideau), dalle basse comprise. Le volume est à la fois compact et relativement « maigre », avec des portées transversales continues, sans recoupe. La construction est conçue sur une structure porteuse mixte bois/métal. L’ossature bois est renforcée de portiques métalliques intégrés qui contreventent l’ensemble en permettant de garder des espaces épurés, sans complexités de charpentes, ce qui a pour effet de renforcer le rapport très direct entre intérieur et extérieur. La dalle basse est réalisée d’un plancher bois avec une ceinture périphérique en lamellés collés autoclaves de 140x400 mm et d’un solivage de poutre en I Innopanne de 360 mm. La fermeture basse du plancher est réalisée en OSB4 et le plancher, rempli d’une double couche d’isolant (GR32) de 220 mm est refermé par un OSB3 scotché qui traite l’étanchéité à l’air en servant de support au plancher chauffant sur 50 mm d'isolant. Les murs périphériques sont en ossature bois de 220 mm avec 220 + 50 mm d’isolant GR32 contreventée en intérieur par un OSB scotché et pare-pluie en extérieur, ce qui a pour double avantage de réaliser une continuité de l’étanchéité à l’air sols/murs/toiture et d’évacuer les problématiques de ponts thermiques. La toiture voit la mise en place d’une membrane d’étanchéité à l’air et de 240 mm d’isolant. Répondant aux objectifs de la RT 2012, la démarche privilégie l’enveloppe et l’isolation thermique complémentée de doubles-vitrages à l’isolation acoustique et thermique renforcée 44.2 de 28 mm et brises-soleils-orientables. Les pénétrations dans le bâtiment sont minimisées (fluides rassemblés en 3 points), et la production de chaleur s’appuie d’un système de pompe à chaleur Air-Eau complétée d’une cheminée suspendue décorative (FOCUS) : Pour ajouter de la masse et de l’inertie à l’ensemble, une chape anhydrite est mise en œuvre sur la partie basse. La forte isolation de l’ensemble permet de ne mettre en œuvre que de simples sèches-serviettes en étage dans les pièces d'eau. L’eau chaude sanitaire est produite par un ballon thermodynamique. La ventilation est de type HygroB, simple flux, adaptée à la volonté de pouvoir vivre le plus possible en extérieur, maison ouverte. Malgré de grandes surfaces vitrées (plus de 50 m2 sur l’ensemble de l’habitation, nous réussissons à réduire les consommations énergétiques et obtenir un coefficient Cep de 63,9 kWh/m2(SHON RT)an. Le chantier est organisé sur six mois, de fin juin 2014 à janvier 2015 et commence par la mise en œuvre des technopieux vissés dans le sol à une profondeur moyenne de 6 m. Les attentes des réseaux extérieurs sont rassemblés en trois points. La remontée dans l’habitation est gérée par des boisseaux isolés qui sont liés au plancher bois. La structure basse, le plancher et les portiques dans un second temps, puis les ossatures périphériques et le contreventement intérieur en ossature à la suite. Toiture, menuiseries de type K-line et le mur-rideau conçu et mis en œuvre par l’entreprise BELLAVIA sur une base de profils à rupture de ponts thermiques Sepalumic. Extérieurs en bardage bois Red cedar, BSO de chez Griesser, pliages métalliques et verres émalites complètent les parties vitrées. L’ensemble des doublages intérieur est réalisé en Fermacell de 18 mm, le plancher intermédiaire en ossature bois est complété d’un faux-plafond de plâtre en sous-face qui vient affleurer les ouvertures, réalisé en poutres bois Innopannes de 300 mm isolé par un GR32 de 200 mm, fermé par un OSB et recouvert d’un complexe acoustique de sol Fermacell composé de deux couches de plaques de plâtre sur une laine de bois de 10 mm. Ce dispositif viendra accueillir un parquet flottent de type quickstep avec couche d’usure en bois naturel.
    Neuf
    38210 MONTAUD
    France métropolitaine
    2015
    38 - Isère
    Maître d’ouvrage
    PRIVEE
  • Neuf
    La Maison D. bénéficie d'un site privilégié sur les premiers contreforts du Vercors avec de belles vues sur les falaises de calcaire qui viennent en ceinturer les plateaux hauts et sur le centre historique du village de Montaud en contrebas. Projet iconique de maison individuelle, elle s'implante dans un terrain en pente, installant sur les hauteurs du village une forme abstraite mais familière qui se déforme et s’ouvre vers la nature proche et le grand paysage. Un site en frontiere de nature Le site à la jonction du village et de la nature présente quelques pommiers et barrières agricoles qui viennent en souligner le caractère champêtre, il ouvre sur un large et beau panorama de montagnes et de vallons qui permettent à la construction de bénéficier d’expositions à l’est, au sud et à l’ouest, la mettant en scène depuis le cœur historique, légèrement à l’écart. Cet endroit marque le point de départ du village vers le paysage, dans un lotissement qui verra l’apparition de constructions moins denses et moins hautes qui commenceront à troubler la limite entre bâti et nature. La construction devait à la fois conforter le centre historique tout en permettant des qualités d’espaces qui ouvrent à la nature proche et au grand paysage. Un dialogue a trois voix Entre le village historique, une zone d’habitations contemporaines en devenir et un lieu de nature, la maison s’inscrit dans une frontière du village et trouve ses prolongements dans le paysage proche et lointain. Elle est ainsi travaillée sur une base de plan simple, rectangulaire, qui suit les courbes de niveaux. Son profil est traité comme une épure qui va se déformer du village au paysage. Depuis le cœur historique, elle installe une présence connue avec sa toiture à deux pans et ses planches de bois, référence à la construction vernaculaire. Puis le volume fuit vers le paysage, s’étire et se transforme par un jeu de pliage de toiture pour plonger vers le sol en dévoilant un pan complètement vitré. Les perceptions varient ainsi selon que l’on se place depuis le village, la route, en coeur du lotissement ou depuis les champs, laissant percevoir un bloc de bois strié de verre. Le traitement de la toiture, en tuiles, renforce l’inscription dans le cadre homogène de l’existant ; sorte d’accroche par le haut qui fonctionne un peu comme un collage sur le projet. La dimension domestique des ouvertures est effacée, participant à l’abstraction de l’ensemble pour renforcer la lecture d’une construction liée à son environnement : les parties vitrées, par un jeu de verre transparent et de verre émalite permettent de créer une alternance nette entre le verre et le bois. Un pan de mur extérieur est envisagé complètement vitré et prolonge l’effet de canon à vue sur le paysage induit par la toiture. Techniques & architecture Les choix constructifs et techniques retenus pour la construction découlent d’une volonté de réaliser un ouvrage qui garde une simplicité apparente et affirme un coté robuste, taillé pour la montagne. Ainsi le choix s’est porté sur un principe de fondations non destructifs, par des technopieux vissés dans le sol, qui outre l’extrême rapidité de leur mise en œuvre allaient permettre de confier à un seul et même lot (charpente) l’ensemble de l’enveloppe de l’ouvrage (hors lot spécifique mur-rideau), dalle basse comprise. Le volume est à la fois compact et relativement « maigre », avec des portées transversales continues, sans recoupe. La construction est conçue sur une structure porteuse mixte bois/métal. L’ossature bois est renforcée de portiques métalliques intégrés qui contreventent l’ensemble en permettant de garder des espaces épurés, sans complexités de charpentes, ce qui a pour effet de renforcer le rapport très direct entre intérieur et extérieur. La dalle basse est réalisée d’un plancher bois avec une ceinture périphérique en lamellés collés autoclaves de 140x400 mm et d’un solivage de poutre en I Innopanne de 360 mm. La fermeture basse du plancher est réalisée en OSB4 et le plancher, rempli d’une double couche d’isolant (GR32) de 220 mm est refermé par un OSB3 scotché qui traite l’étanchéité à l’air en servant de support au plancher chauffant sur 50 mm d'isolant. Les murs périphériques sont en ossature bois de 220 mm avec 220 + 50 mm d’isolant GR32 contreventée en intérieur par un OSB scotché et pare-pluie en extérieur, ce qui a pour double avantage de réaliser une continuité de l’étanchéité à l’air sols/murs/toiture et d’évacuer les problématiques de ponts thermiques. La toiture voit la mise en place d’une membrane d’étanchéité à l’air et de 240 mm d’isolant. Répondant aux objectifs de la RT 2012, la démarche privilégie l’enveloppe et l’isolation thermique complémentée de doubles-vitrages à l’isolation acoustique et thermique renforcée 44.2 de 28 mm et brises-soleils-orientables. Les pénétrations dans le bâtiment sont minimisées (fluides rassemblés en 3 points), et la production de chaleur s’appuie d’un système de pompe à chaleur Air-Eau complétée d’une cheminée suspendue décorative (FOCUS) : Pour ajouter de la masse et de l’inertie à l’ensemble, une chape anhydrite est mise en œuvre sur la partie basse. La forte isolation de l’ensemble permet de ne mettre en œuvre que de simples sèches-serviettes en étage dans les pièces d'eau. L’eau chaude sanitaire est produite par un ballon thermodynamique. La ventilation est de type HygroB, simple flux, adaptée à la volonté de pouvoir vivre le plus possible en extérieur, maison ouverte. Malgré de grandes surfaces vitrées (plus de 50 m2 sur l’ensemble de l’habitation, nous réussissons à réduire les consommations énergétiques et obtenir un coefficient Cep de 63,9 kWh/m2(SHON RT)an. Le chantier est organisé sur six mois, de fin juin 2014 à janvier 2015 et commence par la mise en œuvre des technopieux vissés dans le sol à une profondeur moyenne de 6 m. Les attentes des réseaux extérieurs sont rassemblés en trois points. La remontée dans l’habitation est gérée par des boisseaux isolés qui sont liés au plancher bois. La structure basse, le plancher et les portiques dans un second temps, puis les ossatures périphériques et le contreventement intérieur en ossature à la suite. Toiture, menuiseries de type K-line et le mur-rideau conçu et mis en œuvre par l’entreprise BELLAVIA sur une base de profils à rupture de ponts thermiques Sepalumic. Extérieurs en bardage bois Red cedar, BSO de chez Griesser, pliages métalliques et verres émalites complètent les parties vitrées. L’ensemble des doublages intérieur est réalisé en Fermacell de 18 mm, le plancher intermédiaire en ossature bois est complété d’un faux-plafond de plâtre en sous-face qui vient affleurer les ouvertures, réalisé en poutres bois Innopannes de 300 mm isolé par un GR32 de 200 mm, fermé par un OSB et recouvert d’un complexe acoustique de sol Fermacell composé de deux couches de plaques de plâtre sur une laine de bois de 10 mm. Ce dispositif viendra accueillir un parquet flottent de type quickstep avec couche d’usure en bois naturel.
    Neuf
    38210 MONTAUD
    France métropolitaine
    2015
    38 - Isère
    Maître d’ouvrage
    PRIVEE
  • Neuf
    La Maison D. bénéficie d'un site privilégié sur les premiers contreforts du Vercors avec de belles vues sur les falaises de calcaire qui viennent en ceinturer les plateaux hauts et sur le centre historique du village de Montaud en contrebas. Projet iconique de maison individuelle, elle s'implante dans un terrain en pente, installant sur les hauteurs du village une forme abstraite mais familière qui se déforme et s’ouvre vers la nature proche et le grand paysage. Un site en frontiere de nature Le site à la jonction du village et de la nature présente quelques pommiers et barrières agricoles qui viennent en souligner le caractère champêtre, il ouvre sur un large et beau panorama de montagnes et de vallons qui permettent à la construction de bénéficier d’expositions à l’est, au sud et à l’ouest, la mettant en scène depuis le cœur historique, légèrement à l’écart. Cet endroit marque le point de départ du village vers le paysage, dans un lotissement qui verra l’apparition de constructions moins denses et moins hautes qui commenceront à troubler la limite entre bâti et nature. La construction devait à la fois conforter le centre historique tout en permettant des qualités d’espaces qui ouvrent à la nature proche et au grand paysage. Un dialogue a trois voix Entre le village historique, une zone d’habitations contemporaines en devenir et un lieu de nature, la maison s’inscrit dans une frontière du village et trouve ses prolongements dans le paysage proche et lointain. Elle est ainsi travaillée sur une base de plan simple, rectangulaire, qui suit les courbes de niveaux. Son profil est traité comme une épure qui va se déformer du village au paysage. Depuis le cœur historique, elle installe une présence connue avec sa toiture à deux pans et ses planches de bois, référence à la construction vernaculaire. Puis le volume fuit vers le paysage, s’étire et se transforme par un jeu de pliage de toiture pour plonger vers le sol en dévoilant un pan complètement vitré. Les perceptions varient ainsi selon que l’on se place depuis le village, la route, en coeur du lotissement ou depuis les champs, laissant percevoir un bloc de bois strié de verre. Le traitement de la toiture, en tuiles, renforce l’inscription dans le cadre homogène de l’existant ; sorte d’accroche par le haut qui fonctionne un peu comme un collage sur le projet. La dimension domestique des ouvertures est effacée, participant à l’abstraction de l’ensemble pour renforcer la lecture d’une construction liée à son environnement : les parties vitrées, par un jeu de verre transparent et de verre émalite permettent de créer une alternance nette entre le verre et le bois. Un pan de mur extérieur est envisagé complètement vitré et prolonge l’effet de canon à vue sur le paysage induit par la toiture. Techniques & architecture Les choix constructifs et techniques retenus pour la construction découlent d’une volonté de réaliser un ouvrage qui garde une simplicité apparente et affirme un coté robuste, taillé pour la montagne. Ainsi le choix s’est porté sur un principe de fondations non destructifs, par des technopieux vissés dans le sol, qui outre l’extrême rapidité de leur mise en œuvre allaient permettre de confier à un seul et même lot (charpente) l’ensemble de l’enveloppe de l’ouvrage (hors lot spécifique mur-rideau), dalle basse comprise. Le volume est à la fois compact et relativement « maigre », avec des portées transversales continues, sans recoupe. La construction est conçue sur une structure porteuse mixte bois/métal. L’ossature bois est renforcée de portiques métalliques intégrés qui contreventent l’ensemble en permettant de garder des espaces épurés, sans complexités de charpentes, ce qui a pour effet de renforcer le rapport très direct entre intérieur et extérieur. La dalle basse est réalisée d’un plancher bois avec une ceinture périphérique en lamellés collés autoclaves de 140x400 mm et d’un solivage de poutre en I Innopanne de 360 mm. La fermeture basse du plancher est réalisée en OSB4 et le plancher, rempli d’une double couche d’isolant (GR32) de 220 mm est refermé par un OSB3 scotché qui traite l’étanchéité à l’air en servant de support au plancher chauffant sur 50 mm d'isolant. Les murs périphériques sont en ossature bois de 220 mm avec 220 + 50 mm d’isolant GR32 contreventée en intérieur par un OSB scotché et pare-pluie en extérieur, ce qui a pour double avantage de réaliser une continuité de l’étanchéité à l’air sols/murs/toiture et d’évacuer les problématiques de ponts thermiques. La toiture voit la mise en place d’une membrane d’étanchéité à l’air et de 240 mm d’isolant. Répondant aux objectifs de la RT 2012, la démarche privilégie l’enveloppe et l’isolation thermique complémentée de doubles-vitrages à l’isolation acoustique et thermique renforcée 44.2 de 28 mm et brises-soleils-orientables. Les pénétrations dans le bâtiment sont minimisées (fluides rassemblés en 3 points), et la production de chaleur s’appuie d’un système de pompe à chaleur Air-Eau complétée d’une cheminée suspendue décorative (FOCUS) : Pour ajouter de la masse et de l’inertie à l’ensemble, une chape anhydrite est mise en œuvre sur la partie basse. La forte isolation de l’ensemble permet de ne mettre en œuvre que de simples sèches-serviettes en étage dans les pièces d'eau. L’eau chaude sanitaire est produite par un ballon thermodynamique. La ventilation est de type HygroB, simple flux, adaptée à la volonté de pouvoir vivre le plus possible en extérieur, maison ouverte. Malgré de grandes surfaces vitrées (plus de 50 m2 sur l’ensemble de l’habitation, nous réussissons à réduire les consommations énergétiques et obtenir un coefficient Cep de 63,9 kWh/m2(SHON RT)an. Le chantier est organisé sur six mois, de fin juin 2014 à janvier 2015 et commence par la mise en œuvre des technopieux vissés dans le sol à une profondeur moyenne de 6 m. Les attentes des réseaux extérieurs sont rassemblés en trois points. La remontée dans l’habitation est gérée par des boisseaux isolés qui sont liés au plancher bois. La structure basse, le plancher et les portiques dans un second temps, puis les ossatures périphériques et le contreventement intérieur en ossature à la suite. Toiture, menuiseries de type K-line et le mur-rideau conçu et mis en œuvre par l’entreprise BELLAVIA sur une base de profils à rupture de ponts thermiques Sepalumic. Extérieurs en bardage bois Red cedar, BSO de chez Griesser, pliages métalliques et verres émalites complètent les parties vitrées. L’ensemble des doublages intérieur est réalisé en Fermacell de 18 mm, le plancher intermédiaire en ossature bois est complété d’un faux-plafond de plâtre en sous-face qui vient affleurer les ouvertures, réalisé en poutres bois Innopannes de 300 mm isolé par un GR32 de 200 mm, fermé par un OSB et recouvert d’un complexe acoustique de sol Fermacell composé de deux couches de plaques de plâtre sur une laine de bois de 10 mm. Ce dispositif viendra accueillir un parquet flottent de type quickstep avec couche d’usure en bois naturel.
    Neuf
    38210 MONTAUD
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    2015
    38 - Isère
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    La Maison D. bénéficie d'un site privilégié sur les premiers contreforts du Vercors avec de belles vues sur les falaises de calcaire qui viennent en ceinturer les plateaux hauts et sur le centre historique du village de Montaud en contrebas. Projet iconique de maison individuelle, elle s'implante dans un terrain en pente, installant sur les hauteurs du village une forme abstraite mais familière qui se déforme et s’ouvre vers la nature proche et le grand paysage. Un site en frontiere de nature Le site à la jonction du village et de la nature présente quelques pommiers et barrières agricoles qui viennent en souligner le caractère champêtre, il ouvre sur un large et beau panorama de montagnes et de vallons qui permettent à la construction de bénéficier d’expositions à l’est, au sud et à l’ouest, la mettant en scène depuis le cœur historique, légèrement à l’écart. Cet endroit marque le point de départ du village vers le paysage, dans un lotissement qui verra l’apparition de constructions moins denses et moins hautes qui commenceront à troubler la limite entre bâti et nature. La construction devait à la fois conforter le centre historique tout en permettant des qualités d’espaces qui ouvrent à la nature proche et au grand paysage. Un dialogue a trois voix Entre le village historique, une zone d’habitations contemporaines en devenir et un lieu de nature, la maison s’inscrit dans une frontière du village et trouve ses prolongements dans le paysage proche et lointain. Elle est ainsi travaillée sur une base de plan simple, rectangulaire, qui suit les courbes de niveaux. Son profil est traité comme une épure qui va se déformer du village au paysage. Depuis le cœur historique, elle installe une présence connue avec sa toiture à deux pans et ses planches de bois, référence à la construction vernaculaire. Puis le volume fuit vers le paysage, s’étire et se transforme par un jeu de pliage de toiture pour plonger vers le sol en dévoilant un pan complètement vitré. Les perceptions varient ainsi selon que l’on se place depuis le village, la route, en coeur du lotissement ou depuis les champs, laissant percevoir un bloc de bois strié de verre. Le traitement de la toiture, en tuiles, renforce l’inscription dans le cadre homogène de l’existant ; sorte d’accroche par le haut qui fonctionne un peu comme un collage sur le projet. La dimension domestique des ouvertures est effacée, participant à l’abstraction de l’ensemble pour renforcer la lecture d’une construction liée à son environnement : les parties vitrées, par un jeu de verre transparent et de verre émalite permettent de créer une alternance nette entre le verre et le bois. Un pan de mur extérieur est envisagé complètement vitré et prolonge l’effet de canon à vue sur le paysage induit par la toiture. Techniques & architecture Les choix constructifs et techniques retenus pour la construction découlent d’une volonté de réaliser un ouvrage qui garde une simplicité apparente et affirme un coté robuste, taillé pour la montagne. Ainsi le choix s’est porté sur un principe de fondations non destructifs, par des technopieux vissés dans le sol, qui outre l’extrême rapidité de leur mise en œuvre allaient permettre de confier à un seul et même lot (charpente) l’ensemble de l’enveloppe de l’ouvrage (hors lot spécifique mur-rideau), dalle basse comprise. Le volume est à la fois compact et relativement « maigre », avec des portées transversales continues, sans recoupe. La construction est conçue sur une structure porteuse mixte bois/métal. L’ossature bois est renforcée de portiques métalliques intégrés qui contreventent l’ensemble en permettant de garder des espaces épurés, sans complexités de charpentes, ce qui a pour effet de renforcer le rapport très direct entre intérieur et extérieur. La dalle basse est réalisée d’un plancher bois avec une ceinture périphérique en lamellés collés autoclaves de 140x400 mm et d’un solivage de poutre en I Innopanne de 360 mm. La fermeture basse du plancher est réalisée en OSB4 et le plancher, rempli d’une double couche d’isolant (GR32) de 220 mm est refermé par un OSB3 scotché qui traite l’étanchéité à l’air en servant de support au plancher chauffant sur 50 mm d'isolant. Les murs périphériques sont en ossature bois de 220 mm avec 220 + 50 mm d’isolant GR32 contreventée en intérieur par un OSB scotché et pare-pluie en extérieur, ce qui a pour double avantage de réaliser une continuité de l’étanchéité à l’air sols/murs/toiture et d’évacuer les problématiques de ponts thermiques. La toiture voit la mise en place d’une membrane d’étanchéité à l’air et de 240 mm d’isolant. Répondant aux objectifs de la RT 2012, la démarche privilégie l’enveloppe et l’isolation thermique complémentée de doubles-vitrages à l’isolation acoustique et thermique renforcée 44.2 de 28 mm et brises-soleils-orientables. Les pénétrations dans le bâtiment sont minimisées (fluides rassemblés en 3 points), et la production de chaleur s’appuie d’un système de pompe à chaleur Air-Eau complétée d’une cheminée suspendue décorative (FOCUS) : Pour ajouter de la masse et de l’inertie à l’ensemble, une chape anhydrite est mise en œuvre sur la partie basse. La forte isolation de l’ensemble permet de ne mettre en œuvre que de simples sèches-serviettes en étage dans les pièces d'eau. L’eau chaude sanitaire est produite par un ballon thermodynamique. La ventilation est de type HygroB, simple flux, adaptée à la volonté de pouvoir vivre le plus possible en extérieur, maison ouverte. Malgré de grandes surfaces vitrées (plus de 50 m2 sur l’ensemble de l’habitation, nous réussissons à réduire les consommations énergétiques et obtenir un coefficient Cep de 63,9 kWh/m2(SHON RT)an. Le chantier est organisé sur six mois, de fin juin 2014 à janvier 2015 et commence par la mise en œuvre des technopieux vissés dans le sol à une profondeur moyenne de 6 m. Les attentes des réseaux extérieurs sont rassemblés en trois points. La remontée dans l’habitation est gérée par des boisseaux isolés qui sont liés au plancher bois. La structure basse, le plancher et les portiques dans un second temps, puis les ossatures périphériques et le contreventement intérieur en ossature à la suite. Toiture, menuiseries de type K-line et le mur-rideau conçu et mis en œuvre par l’entreprise BELLAVIA sur une base de profils à rupture de ponts thermiques Sepalumic. Extérieurs en bardage bois Red cedar, BSO de chez Griesser, pliages métalliques et verres émalites complètent les parties vitrées. L’ensemble des doublages intérieur est réalisé en Fermacell de 18 mm, le plancher intermédiaire en ossature bois est complété d’un faux-plafond de plâtre en sous-face qui vient affleurer les ouvertures, réalisé en poutres bois Innopannes de 300 mm isolé par un GR32 de 200 mm, fermé par un OSB et recouvert d’un complexe acoustique de sol Fermacell composé de deux couches de plaques de plâtre sur une laine de bois de 10 mm. Ce dispositif viendra accueillir un parquet flottent de type quickstep avec couche d’usure en bois naturel.
    Neuf
    38210 MONTAUD
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