Maison d'interprétation du Paysage - Cap Blanc-Nez

  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
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    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
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    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
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    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
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    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
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    2004
    62 - Pas-de-Calais
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    Mr P.
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    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
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    Mr P.
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    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
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    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.
  • Etablissement recevant du public (ERP)
    Nous sommes partie intégrante de la vie. Nous entretenons des liens avec les autres expressions de vie, avec les éléments. Chaque projet de l’atelier commence avec ce principle simple ; et ce projet en particulier, étant notre premier d’une certaine envergure. Il nous mène sur une crête, entre mer, monts et plaine, exposée aux vents du Gulf Stream et de la dérive Nord-Atlantique. Cette crête est appelée “crête des Noires Mottes”, couverte de végétation dense, d’un vert délavé, sans cesse décoiffée, halte privilégiée des oiseaux migrateurs. Elle est un trait d’union entre l’intérieur des terres, déserté par les êtres humains et leurs activités, et le littoral, sous pression anthropique croissante, dont le Cap Blanc Nez est l’emblème. Un chemin y serpente, exposant les marcheurs tantôt vers les Monts d’Artois au Sud, tantôt vers le détroit du Pas-de-Calais et la Mer du Nord, tantôt vers la plaine maritime flamande et la Grande Plaine de l’Europe du Nord qui nous emmènent vers la Scandinavie. C’est là qu’est sise la construction : à l’intérieur des terres, à la jonction des forces du lieu, à proximité d’un moulin en bois sur pivot, témoin s’il en est de la fréquence des vents. Expression d’une volonté de découverte alternative du territoire et du littoral, le bâtiment a pour vocation de remettre cette crête “oubliée” dans le quotidien des habitants afin de leur dévoiler leur lieu de vie sous un autre angle que celui exclusif du Cap Blanc Nez. Il a aussi 2 autres ambitions : d’une part une réflexion sur la coexistence des activités humaines, notamment agricoles, et de la crête, espace naturel protégé ; d’autre part d’être un intermédiaire, un relais, vers l’intérieur des terres, qui recèle autant de richesses que le littoral, mais qui se désertifie au profit des villes qui se concentrent sur le trait de côte. Le premier geste d’installation en ce lieu est l’implantation de refends de bois le long de la crête. Tels les troncs et les tiges de la végétation locale, ils étirent leur matière dans le sens des vents dominants. Ils sont un seuil entre les 2 côtés de la crête, entre les monts et la plaine. Ouverte sur le ciel, l’épine dorsale ainsi constituée forme, le long du parcours, des alcôves qui reçoivent des expositions qui parlent du lieu et le dévoilent aux visiteurs ; car ce bâtiment est une maison des Noires Mottes, invitant les habitants à en apprendre davantage sur cette crête qui les emmène vers la mer... ... Telle la gorgone sorte d’arbre-corail plat qui se déploie là où les courants marins sont les plus forts pour y capter les nutriments, et qui développe donc une certaine souplesse pour ne pas rompre la maison s’implante le long de la crête, là où elle est la plus exposée aux vents dominants, pour y capter son énergie (grâce à des éoliennes installées sur le faîte de son toit). Elle aussi par conséquent adapte sa morphologie. Au Sud-Ouest, elle est très profilée, lisse comme le plumage des goëlands, penchant sa façade vitrée, aplatissant sa toiture recouverte de feuilles de zinc continues, protégeant le chéneau par un spoiler, tel le pignon des maisons traditionnelles, afin que l’eau s’écoule paisiblement. Elle offre une faible résistance aux vents, tout en offrant une exposition maximale des habitants aux ondulations des Monts d’Artois, sur lesquelles courent les ombres des nuages. Au Nord-Est, la maison est calée sur un faux-plat où la végétation dense pousse naturellement. Elle est donc plus abritée des vents. Ici, son toit plus pentu est couvert de tuiles flamandes, en “S”, qui se posent dans le sens du vent pour éviter le soulèvement. Ici, comme l’architecture vernaculaire, les façades sont de brique et un soubassement imperméable fait le contact avec le sol naturel. Ici, point de chéneau : la pluie se déverse sur le tapis végétal. Le parcours de crête débute aux pieds du moulin, que l’on contourne pour admirer sa robe de bardeaux de bois argenté. Il est relié à la maison par une place circulaire, d’où l’on aperçoit l’arc décrit par les Noires Mottes. Là, la maison se présente sur son profil, limitant sa présence et son impact visuel. Un estaminet, bistrot traditonnel, s’étale sur la place. Le parcours se poursuit à travers les espaces d’exposition, nous balançant d’un côté et de l’autre de la crête, jusqu’à la bibliothèque et l’auditorium, qui termine l’épine dorsale. C’est derrière celui-ci qu’est sise une autre place, promontoire de bois décollé du sol, qui plonge les visiteurs au coeur de la Côte d’Opale, au contact des monts, de la plaine et de la mer. La maison se connecte ensuite au chemin de crête existant. Elle en est une portion couverte, contribuant à révéler le lieu à ceux qui s’y aventurent.
    Etablissement recevant du public (ERP)
    France métropolitaine
    2004
    62 - Pas-de-Calais
    Maître d’ouvrage
    Mr P.