Habitation de Mme & Mr P.

  • Rénovation, rénovation thermique
    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
    Rénovation, rénovation thermique
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Mme & Mr P.
  • Rénovation, rénovation thermique
    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
    Rénovation, rénovation thermique
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Mme & Mr P.
  • Rénovation, rénovation thermique
    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
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    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
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    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
    Rénovation, rénovation thermique
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Mme & Mr P.
  • Rénovation, rénovation thermique
    Situé en plein coeur de Nantes, dans le quartier animé du marché de Talensac, ce projet sur existant a été, pour l’atelier, nos clients et les artisans, une véritable aventure. Un délai et un budget très réduits ont abouti à des solutions et des manières de travailler inhabituelles. Le chantier s’est quasiment fait à partir d’une esquisse poussée. Tous les détails ont été dessinés ou discutés en direct avec les artisans et les clients, in situ. Le projet a été épuré au maximum. Et pour conclure, il a fallu trouver un équilibre permanent entre auto-construction et interventions des artisans. Nous avons même participé au chantier lors de la phase de démolition, permettant ainsi de dévoiler des alcôves, des conduits jusqu’alors cachés, et de recaler le projet : une sorte d’archéologie urbaine. L’habitat de Mme & Mr P. et leurs 2 enfants est sis au RDC d’un bâtiment de 5 étages, comme un trait d’union entre l’espace public et une cour intérieure. C’est d’ailleurs par ces extrémités que cette “caverne urbaine” laisse entrer le soleil. Elle est très cloisonnée et les pièces s’enchainent. L’essentiel de l’intervention de l’atelier a consisté à lier, tisser les extrémités ensoleillées de la caverne : des liens corporels, visuels, sensoriels, à travers des ouvertures, des lumières, des reflets, des usages, des meubles, des couleurs, des textures, des matières... Ainsi, il est désormais possible, par exemple, d’apercevoir l’espace public et la lumière qui en provient, depuis le bureau ou le “jardin d’hiver”. Il est aussi possible de travailler dans le bureau et de discuter avec quelqu’un qui se trouve dans la salle d’eau. Tout comme il est possible d’être assis dans le sofa et d’apercevoir une silhouette dans la chambre. Les strates opaques ont laissé place à des strates poreuses et adaptables. Toutes les “pièces” ont été démolies pour laisser voir le loft dans son ensemble. Sa paroi Nord a été couverte d’un vert végétal. Puis nous avons calé, à des endroits opportuns, 2 écrins de bois, conçus de telle manière que la perception de l’ensemble demeure : 1 - La salle d’eau et le dressing, situés de part et d’autre d’éléments porteurs en pierre, sont unifiés par un manteau de peuplier qui emmène les habitants du salon aux chambres. Ce premier écrin est toutefois poreux, muni d’ouvertures, de failles, de volets en bois, afin que la lumière et le regard le transpercent à souhait. Les parois de la salle d’eau ne touchent pas le plafond qui peut se poursuivre et rendre le salon plus grand qu’il ne l’est en réalité. Toujours cette même volonté de tisser les divers lieux de l’habitation ; 2 - Les toilettes, couplées à un rangement, forment le second coffre de bois qui, installé face à la salle d’eau, intimise le passage vers les chambres. Là encore, le manteau de peuplier couvre les éléments porteurs de pierre afin qu’ils ne soient plus des obstacles. La lumière du matin glisse jusqu’au salon à travers ce rideau de peuplier. De l’autre côté du salon, le loft se prolonge au-delà du bâtiment de 5 étages et accède à la cour intérieure, réceptacle du soleil l’après-midi. Un vieux toit en tôle ondulée et une façade en parpaings ont été remplacés par un jardin d’hiver, tout de verre vêtu. C’est là la principale source de lumière, le coeur du loft. Le bureau s’installe au-delà du jardin d’hiver. Entre eux, une différence de niveau permet de faire correspondre les plans de travail du bureau et de la cuisine, pour créer une continuité. De même, 20 cm séparent le jardin d’hiver du salon. Une planche de bois fait le trait d’union et permet, côté salon, de poser la TV à la juste hauteur et, côté jardin d’hiver, proche de l’entrée, d’offrir une assise pour se chausser. Le jardin d’hiver donne la sensation d’être dehors, une vulnérabilité rare en centre urbain. L’atelier a aussi souhaité utiliser le bois de manière simple et systématique pour les meubles et parois : une mémoire de la présence des arbres qui recouvraient cette partie du territoire avant l’urbanisation où règnent en maîtres le béton, le bitume, l’enduit, l’acier... Nous avons enfin profité de l’absence de sous-sol pour proposer des plantations en pleine terre dans le jardin d’hiver et le bureau.
    Rénovation, rénovation thermique
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