Brasserie du Bouffay

  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
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    Privé
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    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
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    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
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    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
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    2015
    44 - Loire-Atlantique
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  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
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    2015
    44 - Loire-Atlantique
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    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
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    2015
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    Privé
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    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
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    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
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  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
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    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
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    2015
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  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
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    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Privé
  • Lieu de travail
    La Brasserie du Bouffay est une entreprise artisanale de production de bière implantée au hameau des Monceaux, à quelques kilomètres du bourg de Carquefou. La parcelle que l’entreprise occupe actuellement a précédemment accueilli une forge, puis un garage. Il en résulte une composition hétéroclite intéressante car à l’échelle du quartier, composée de hangars, préaux, d’une petite maison et de garages à louer, disposés autour d’une cour en cœur d’îlot. La demande consiste en l’optimisation du principe de marche en avant, et la création de locaux de stockage (céréales et fûts). Le cœur de la brasserie (brassins) restant inchangé. Notre proposition se découpe en 2 interventions : - un premier bâtiment vient combler la dent creuse entre le préau, la brasserie et les limites mitoyennes du fond de la parcelle. - la deuxième partie, plus importante, nécessite la démolition de 2 petits bâtiments sur rue. Le projet vient chercher le maximum du gabarit autorisé, coincé entre la limite sur voie et les bâtiments restants. Un chéneau en creux est disposé afin de gérer les raccords périlleux à l’existant. Comment traiter un bâtiment industriel dans un tissu pavillonnaire ? Comment concilier souhait d’identification et devoir d’intégration ? Un volume important doit être ménagé par nécessité fonctionnelle pour la brasserie. 6 m en façade sur rue, 9 m au faîtage : le gabarit est celui d’une belle maison de 2 étages avec comble. La ligne de faîtage est décentrée vers la rue pour troubler la perception de l’épaisseur du bâtiment et la rapprocher de celui des maisons voisines. Afin de créer une ambiguïté supplémentaire sur le programme et un jeu d’échelle permettant son intégration, un bardage métallique noir mât est choisi : d’une présence massive forte en plein jour, il disparaît à l’approche de la nuit pour révéler les jeux lumineux de ses percements de polycarbonate translucide (redonnant à lire des « étages » permettant un trouble d’échelle), et parfois de châssis fixes (sur le pignon Sud, rappelant les portes d’accès aux meuneries, et sur le trottoir, dans le développé sur rue, point de vue inattendu vers le volume intérieur et l’enchevêtrement des hangars). Plutôt que de proposer un bâtiment industriel générique flanqué de publicités pour identifier l’entreprise qui l’occupe, c’est le bâtiment même qui devient identification de l’entreprise. Répondant par sa matérialité à la charte graphique de la brasserie, il devient signal, revendiquant son appartenance et sa conception propre, trace d’une histoire entrepreneuriale, exemple d’une possible intégration d’une industrie dans un hameau pavillonnaire. La nouvelle brasserie du Bouffay devient un contrepoint familier aux pavillons alentours. Ce que nous avons essayé de faire : Il est difficile de condenser des réflexions balbutiantes en propos lorsque l’on parle d’architecture ; mais nous pouvons parler de ce sur quoi nous avons travaillé. Ce type de typologie se rapproche d’une « coque » enfermant un volume capable maximal. Un rapport dichotomique s’établit assez rapidement entre l’appréhension extérieure et intérieure. De l’intérieur, ce doit être un volume lumineux, adapté aux aller et venu des palettes de fûts. De l’extérieur, c’est un volume dans un paysage, ici le long d’une route dans un tissu pavillonnaire. Par le jeu des matières et des proportions, nous avons cherché une abstraction, un rapport esthétique « universel », mis en rupture par quelques signes propres au contexte accrochant le bâtiment au sol : le faîtage décentré et la fenêtre verticale de la façade sud évoquent les autres pignons que l’on découvre en venant de Carquefou ; la fenêtre sur la rue a les dimensions d’une porte classique, par laquelle on découvre la complexité intérieure, et seul point de vue où le programme est explicitement dévoilé. A l’inverse, la seule véritable porte de la façade Sud est « cachée », bardée et collée à la petite maison mitoyenne. Lorsqu’on l’ouvre, l’espace intérieur se dérobe derrière cette maison. Nous avons travaillé sur la complémentarité des façades : en caricaturant, une façade Sud « symbolique » et locale ; une façade Ouest (dessinée AVEC la toiture) « abstraite » et découpée ; une façade Nord « massive » et brutale, en les articulant de façon à former un tout cohérent. Nous espérons que ce bâtiment parle de façon locale à l’universel, convaincu qu’une des possibles qualité de l’architecture, lorsqu’elle se fait objet comme ici, tient en la capacité d’ouverture au sens où Umberto Ecco la définit dans « l’œuvre ouverte » : la capacité de provoquer différentes émotions dynamiques dans un tout cohérent.
    Lieu de travail
    44470 Carquefou
    France métropolitaine
    2015
    44 - Loire-Atlantique
    Maître d’ouvrage
    Privé