MOON SAFARI

Créée en 2002 par Jean-Luc Baldelli et Arnaud Guirao, l’agence d’architecture et d’urbanisme MOON SAFARI est aujourd’hui portée par ses six associés. Au fil des années, elle s’est construite comme une structure ouverte, favorisant le dialogue, la diversité et les coopérations : architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs, géographes, graphistes, économistes, ergonomes, scénographes participent à cette dynamique. C’est ainsi, par la diversité d’échelles, de programmes et d’approches que naissent les plus sensibles inventions et les plus riches collaborations. 

Nous pensons que les projets se superposent comme des couches géologiques. Quelle que soit leur échelle, quel que soit leur programme, chacun d’eux nous permet de comprendre toujours plus finement les attentes des maîtres d’ouvrage et des utilisateurs, attentes qui sont pour nous essentiellement liées à la question de l’usage.
Cette problématique de l’usage nous anime depuis nos études d’architecture : dès cette époque, nous avons compris que nous construirions d’abord pour ceux qui allaient vivre dans les bâtiments, et les faire vivre.

Pour arriver à cet objectif, il fallait aussi que l’agence elle-même, dans sa manière de fonctionner, place le facteur humain au premier plan. C’est pourquoi, nous faisons en sorte que Moon Safari soit en permanence un organisme vivant, alimenté par les apports de tous les collaborateurs, chacun venant avec son parcours, sa singularité et sa spécialité. La diversité des profils, qui permet à l’agence de disposer également de compétences en scénographie, en aménagement paysager, en économie du bâtiment, etc., nous donne la malléabilité nécessaire pour nous adapter à une pluralité de situations et de commandes, du petit projet d’habitat privé au grand équipement public.

Les premières années de mise en service d’un bâtiment devraient pouvoir bénéficier de l’accompagnement de l’architecte qui l’a conçu pour que la qualité d’usage soit optimale. Cette conviction nous vient de notre expérience d’opérations en contrat de conception/réalisation qui inclut la maintenance et l’exploitation du bâtiment pendant une période définie après la livraison.
Au fil des projets, nous apprenons à décoder les demandes silencieuses qui se lisent entre les lignes d’un programme, à côté des besoins clairement formulés du maître d’ouvrage. Ce cahier des charges sous-jacent concerne le plus souvent les nouveaux usages d’une société, l’évolution des manières d’habiter, de travailler...

Nous considérons qu’un bâtiment dit « intelligent » est avant tout un bâtiment qui met d’abord à profit l’intelligence de ses usagers. Un bâtiment ne pourra être en pilotage automatique, car il faudra toujours tenir compte de facteurs humains et du besoin d’intervenir physiquement sur son environnement : même si les usagers ouvrent très peu leurs fenêtres, ils ont besoin de savoir qu’ils peuvent le faire.