
La proposition veut s’inscrire dans un projet viable, respectueux et ambitieux afin de servir la ville et ceux qui la pratiquent. La démarche se compose en deux moments, deux volontés corrélaires.
Le premier volet relève ainsi d’une approche paysagère consistant à penser une seconde peau végétale recouvrant la structure en béton de l’autoroute, ligne de béton sévère et violente. L’apport de cet épiderme végétalisé vise à répondre aux différentes nuisances que sont le bruit, les gaz et la pauvreté visuelle du paysage. Il s’agit de se réapproprier une nuisance paysagère afin de transformer sa définition en entité qualitative et méliorative.
Le second aspect de l’intention projetée est de réhablité un espace public quasi agonisant, par le traitement des sols et des piliers de l’autoroute. Le développement s’achemine aussi vers une possible création de nouveux espaces piétons redéfinis et par la régénération d’un mobilier urbain désuet.