
Le nouveau aménagement de l’ensemble du rez de chaussée (aujourd’hui peu lumineux) révèle l’espace. Le projet cherche la linéarité et la lisibilité du plan en le libérant des cloisons toutes hauteurs, pour mettre à nue l’enveloppe, assujetti au système porteur existant, Enveloppe sur une coté définie par une façade entièrement vitrée vers l’’extérieur, qui favorise la perception de vues parmi les bureaux, joue sur la transparence, la couleur et l’éclairage, naturel ou artificiel. Le mobilier définit les espaces sans modifier la sensation d’ouverture. La géométrie des volumes se déforme légèrement pour répondre à la fois :
.à des logiques de vues;
.à l’articulation de la cage d’escalier préexistante de l’immeuble;
.à la fluidité et l’agrément des cheminements et avant tout à la libre profusion de la lumière naturelle.
Les poteaux que on retrouve projetés dans la façade extérieure, sont libérés de tous habillages postiches. A l’intérieur de la salle, le central, se fait discret grâce à un jeu de reflet crée par des miroirs, qui augmentent la perception du volume. Ce trompe-l’œil abrite et résolve en réalité le problème de la déviation des évacuations des étages supérieurs. Parmi les objectifs du programme il y a celui de trouver une harmonie entre les exigences des personnes à mobilité réduite et celles du Code du Travail (10 m² par personne travaillant seule ou 11 m² pour un bureau collectif par personne ; pas de bureau en second jour…).
Le projet joue avec la lumière traversante : la coupe, la dévie, la reflète…ses changements selon les saisons, dessinent un espace chaque jour différent. La transversalité permet d’augmenter visuellement la profondeur et d’offrir une double orientation. Effet mis en valeur par l’utilisation d’une parois mobile, qui grâce à sa particularité, multiplie ou fond les espaces comme les fonctions.