Station de recherche de l'Ouest Guyanais

Le CNRS souhaite inscrire de façon volontariste et durable son engagement en Guyane en installant un laboratoire de terrain au plus proche de Awala-Yalimapo et de la Réserve Naturelle de l’Amana.
Ce complexe accueillera des équipes de scientifiques pour l’étude de la diversité biologique et culturelle. Il se veut être une vitrine de la conception, de l’innovation, de l’expérimentation avec la mise en œuvre des nouvelles approches conceptuelles et techniques intégrant les contraintes environnementales du site.
. Le projet est conçu à la fois comme un prototype et un manifeste. Son organisation spatiale simple mais rigoureuse, ses volumes et façades démontrent la faisabilité́ architecturale et technique d’implanter en site isolé et équatoriale une opération à caractère scientifique.
. La géométrie du bâtiment se veut être un signal, une incitation à la découverte.
. L’ensemble du programme est composée d’une succession de volumes indentifiables dès l’entrée, regroupées sous de grande couverture permettant ainsi une homogénéité du lieu. Il organise une composition claire des espaces 
structurés par la circulation centrale, pensée comme une « marche en avant » progressive depuis les espaces de travail, vers les espaces de vies et de repos.
. La géométrie du bâtiment se veut être un signal, une incitation à la découverte
L’approche bioclimatique a guidé et soutenu les choix fonctionnels et architecturaux, sur la base de principes simples:
. une implantation centrale sur le terrain, tenant compte du climat, et tirant parti des vents dominants pour les locaux en ventilation naturelle, tous traversants.
. De larges débords protecteurs permettant une bonne protection des façades à la pluie et au soleil.
. Le choix de la compacité pour les espaces climatisés afin de réduire la consommation électrique.
. Un choix optimisé de matériaux adéquats et disponible localement.
. Les systèmes de récupération d’eau de pluie, de production d’électricité et l’assainissement par phyto-épuration permettent de limiter l’impact du projet sur l’environnement.