





La cabine de plage du millénaire de Caen se doit d’être intemporelle.
Elle s’adresse au passé, au futur et au présent. Une sorte de déjà-là étrange :
Du passé, elle conserve sa géométrie (toiture double pente en débord sur un volume simple), ses usages (se changer, stocker et protéger) et sa mobilité d'origine.
Du futur, elle revendique le partage de ses fonctions à tous, elle reflète l’horizon en employant et sublimant une ressource autrefois considérée comme un déchet : les chutes de production plastique. Elle est ici et ailleurs, elle appartient au paysage et aux citoyens.
Du présent, elle est la représentation d’une œuvre d’art, rappelant un passé commun et envisageant un futur optimiste.
Ainsi, elle n’est plus réservée à un usage privé, elle devient publique, par tous et pour tous.