AP GL - CREATION DE 8 LOGEMENTS AV. GAMBETTA A PARIS

  • Surélévation d'un bâtiment d’habitation inachevé
    Vue de la prue
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Architecture de faubourgs
    Cote Malte Brun
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Immeuble avant travaux
    Immeuble avant travaux
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Bâtiment avant travaux
    Cage d' escalier
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Cage d' escalier
    Cage d' escalier
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Hall d'entrée
    Hall d'entrée
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Duplex d'en tête
    Duplex d'en tête
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • T1
    T1
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • T1
    T1
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour
  • Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    Notice architecturale. Programme Le maître d’ouvrage est une SCI familiale propriétaire du bâtiment depuis sa construction. Les deux appartements du R+1 sont occupés par des membres de la famille auxquels est loué également le commerce de chaussures du rez-de-chaussée. Consciente du potentiel de son patrimoine et désireuse de l’optimiser, la SCI a déjà par deux fois fait appel à des architectes pour agrandir le bâtiment et essuyé deux refus de permis de construire. Le maître d’ouvrage contacte pour une dernière tentative les architectes Alejandra Pinto et Gaëlle Lissillour. Le programme est simple : il s’agit de créer plusieurs logements de petite surface à vocation locative, en conservant les commerces du rez-de-chaussée intacts. Inscription urbaine Issue du découpage haussmannien, la parcelle, située à l’angle de l’avenue Gambetta et de la rue Malte Brun, fait partie d’un petit îlot qui dessine un gabarit relativement haut (R+6) sur la place Gambetta et l’Avenue du Père Lachaise ; elle est de géométrie trapézoïdale avec un angle coupé au droit du croisement des deux rues. Le bâtiment d’origine inachevé (seulement R+1 + combles) date du début du XXe siècle ; il est de facture modeste et marque une cassure nette avec les hauts immeubles mitoyens et le plafond de l’avenue Gambetta en général. Il est vu de toutes parts et largement dominé. La parcelle étant totalement bâtie, la seule solution de densification qui s’impose est la surélévation. Architecture des faubourgs Pour pallier le vide urbain créé par la cassure de gabarit, élancer le bâtiment, valoriser sa proue et dessiner la toiture qui, bien que surélevée, continuera d’être largement surplombée, le projet se doit d’être simple et ambitieux à la fois. En plan, suivant l’organisation trapézoïdale de la parcelle, les logements se développent au sein de deux 'lames' parallèles aux rues Gambetta et Malte-Brun, lames qui se croisent en tête d’îlot. Au cœur de ces lames s’implantent l’escalier principal existant et une petite cour intérieure qui permet de rendre traversants 4 logements. En volume, ces deux lames s’inclinent de façon contraire pour s’adosser au pignon mitoyen (côté avenue Gambetta) ou descendre vers les habitats de petit gabarit (côté Malte Brun). Cette inclinaison permet d’élancer la tête de l’îlot jusqu’à 13m de haut et de la traiter en proue pour constituer un signal visuel au croisement de l’avenue Gambetta et de la rue Malte brun. Ces lignes affirmées sont tempérées par l’esthétique volontairement simple du bâtiment qui cherche, de façon contemporaine, à s’intégrer à l’architecture des faubourgs parisiens. Situés sous les rampants des toitures, les appartements du R+2 sont atypiques et leur grande hauteur permet de créer au dessus des 'boites' salles de bains des espaces de rangement supplémentaires. Les appartements d’about sont eux de véritables duplex en double hauteur : ils bénéficient d’une pièce supplémentaire en mezzanine. En toiture, les lames croisées sont couvertes en zinc naturel et dégagent en leur centre une terrasse qui permet d’accueillir les équipements techniques totalement invisibles depuis la chaussée. Les murs de façade de la surélévation sont traités en enduit traditionnel craie, pour s’harmoniser avec les immeubles mitoyens. Afin de ne pas rivaliser avec les fenêtres existantes et privilégier l’éclairement des logements, les fenêtres créées sont toutes du même type et répondent à la logique du plan, ce qui rend leur ordonnancement en façade irrégulier.
    Rénovation, rénovation thermique, Extension, surélévation, Habitat, Mise en accessibilité
    75020 PARIS
    France métropolitaine
    2018
    75 - Paris
    Maître d’ouvrage
    Privé
    Architecte(s) associé(s)
    Gaelle Lissillour